dimanche 10 décembre 2017

Pourquoi tu cours?



Pourquoi je cours.
Pourquoi tu cours.
On court tous pour une raison.
La nôtre.
Et moi elle varie selon le jour, le besoin, le moment.


Ce que j’aime de la course.
La liberté.
Mais aussi.
Le sentiment de puissance.
Oui. Oui. Il m’arrive de me sentir invincible lorsque je cours.
Sentir que rien, ni personne ne peut m’arrêter.
Adrénaline.
Endorphine.


Courir pour moi.
Courir pour me sentir bien.
Courir pour me sentir vivante.
Courir pour avancer.
Courir that’s it!


Pourquoi je cours?

Ça fait tellement longtemps que je cours... que je ne sais plus pourquoi je cours. 
Enfin. 
C'est faux. 
Je cours parce que j'aime ça. 
Je cours depuis janvier 2002. 
Ça a évolué. 
Changé au fil des ans. 
Même au fil des jours. 
Lundi j'en avais besoin, alors lunch run. 
Mardi fatiguée «rest day» […]
 Vendredi intervalles par besoin de dépassement. 
Ainsi de suite, au fil des jours. Des semaines. Et des mois.


Pourquoi je cours?

Pour plusieurs raisons. 
Entre autres.
Pour éviter la médication. 
Pour éviter de prendre une petite pilule tous les jours. 
Grâce à la course, je réussis à vivre avec mon TDAH et mes angoisses sans petites pilules. Facile. Non. Pas tous les jours. Et oui j’ai un diagnostic de TDAH, fait par une vraie psychiatre. Non ce n’est pas moi qui pense que… j’ai fait les démarches. Les cr* de démarches je dirais. Il y a de cela près de 7ans. Je me devais de savoir. Que je n’étais pas folle. Mais juste différente.

Je n’entrerai pas plus dans les détails, c’est mon jardin secret. Mais je ne le cache pas mon TDAH, je le dis ouvertement. Ça explique certains de mes comportements. Mes angoisses. Mon impulsivité. Mais aussi ma créativité. Mon énergie, parfois démesurée. Mon besoin de me dépasser. De me dépenser. De courir!

Grâce à la course, je retrouve une certaine zénitude. Et certains jours j’ai besoin de la course plus que d’autres jours.

Mais.

Je ne cours pas que pour ça. Je cours parce que j’aime ça. Parce que je me sens bien quand je le fais. Ça fait maintenant partie de moi. Je ne me verrais pas vivre sans elle. Et j’en ai eu bien peur l’an dernier avec ma blessure au pied.

Ce que j’aime de la course. Ce sentiment de liberté. Cette impression que je m’appartiens. Je ne le fais que pour moi. Oui, j’aime me dépasser, faire plus ou plus vite.

Je crois que mon passage aux ultramarathons était un passage nécessaire. J’en avais besoin à ce moment-là. Aujourd’hui mon besoin est différent. J’ai besoin de courir souvent et moins longtemps. Mais j’ai besoin de ma dose. Mon adrénaline. Mon temps à moi. À moi seule. À mon rythme.

Courir me fait du bien. Mais écrire aussi. Ça me libère. J’écris presque tout ce qui me passe par la tête. Et Dieu sait qu’il en passe des choses dans ma tête. Parfois je déchire le papier sur lequel mes mots sont écrits. Parfois je «delete» le document. Parfois je le garde pour me rappeler. Je le relis et me souviens. Parfois je le partage, parce que je sais que ne suis pas la seule à vivre ce que je vie.

Marly ;-)


vendredi 8 décembre 2017

Recalcul en cours!!

*****

Chronique du mois d'août jamais publiée... un bien grand mystère!

*****



Ce matin dans le noir. En route pour mon entraînement par intervalles chez RunFaster je me disais... que... le matin c'est fait pour s'entraîner!!! 



Ça me fait du bien d'être à nouveau dédié à mon objectif. Être déterminée et persévérante en vue de l'atteindre. Abandonner avant la ligne d'arrivée n'étant pas une option possible, à moins de force majeure.


 


Après une année difficile au niveau physique et personnelle je peux enfin dire que je vais bien!

Non je n'allais pas si mal. Je n'avais pas cessé totalement l'entraînement. Loin de là. Mais je m’entraînais sans but, sans objectif. Juste parce que ça me faisait du bien. C’est déjà ça!

Mais. Mais je n'avais plus le focus. Je suis une fille de focus. Je l'avais perdu. Entre deux Mojïtos, qui m'ont fait le plus grand bien soit dit en passant. Il s'agissait d'un lâcher prise et d’un lâcher son fou ou plutôt mon fou!



Et. Et comme par magie au fil des entraînements le focus est revenu. Un matin de mois d'août il était clairement là. À mes côtés. Je ne l'avais pas vu arriver.

Dans les dernières semaines, j’ai fait le ménage dans ma tête. Et aussi dans ma planification des prochaines courses. De là mon recalcul en cours, tel un GPS. Maintenant je sais où je m’en vais.



Donc, depuis quelques semaines, je suis enfin de retour en mode marathon avec ma discipline, ma détermination et ma persévérance. Mon équipe gagnante! Sans oublier ma coach Chantal chez RunFaster qui m’aide grandement.


Marly ;-)

jeudi 26 octobre 2017

On va se dire les vraies affaires!

Scotiabank Toronto Waterfront Marathon 2017. Mon #8. Unique.

Fière de franchir la ligne d'arrivée. Comme à chaque marathon. Car un marathon, c’est un accomplissement en soi. Pour soi! Et ça peut importe le chrono avec lequel on l'accomplit.



Traverser la ligne d’arrivée les yeux en larmes. L’âme en paix. Des larmes contenant tout un mélange d'émotions. En passant par la joie, la fierté, la confiance et la reconnaissance, qui feront maintenant partie de mes bagages... mais aussi un lot de frustration, colère et peine, que je laisse derrière moi.

Après plusieurs mois de «marde» dans ma vie. Je l'ai dit que je dis les vraies affaires. Bien oui, moi aussi j'avais le goût de chanter «Ma vie c'est d'la marde» à certains moments au cours de la dernière année.

J'ai laissé une situation dérapée. Prendre le large. Sans réussir à la rattraper. J'ai dû faire un deuil. Mais je n'arrivais pas à en sortir. Mon corps n'en pouvant plus il m'a envoyé un méga avertissement l’été dernier. Une blessure du corps, pour me faire voir une blessure plus profonde.

Dans la dernière année, j'ai appris à lâcher prise. Pas si facile pour une fille persévérante et déterminée.

Je suis repartie à la base. Tant dans ma vie personnelle. Que dans la course. Un retour de blessure ce n’est jamais facile. Il faut se reconstruire. Y aller un pas à la fois, à notre vitesse. C’est aussi reculer de deux pas, pour avancer d’un.

J'ai repris confiance en moi. Tant du point de vue sportif que personnel.

Encore une fois la course a été mon alliée. Ma bouée de sauvetage. Mon encre.

J'ai à nouveau confiance à la vie. À ce qu'elle peut m'apporter. Aux personnes qu'elle place sur mon chemin.

Sur la route du retour au lendemain du marathon. Dans le train vers Montréal, la musique de P!NK dans les oreilles, je profitais de la vue. Je me laisse imprégner des émotions qui m’habitent. Et je ne vous cacherai pas qu’il y en a tout plein. Principalement des bonnes. Les mauvaises émotions je m’en suis débarrassée sur le parcours du marathon. Ça sert à ça un marathon. Faire le vide pour faire le plein. Laisser derrière nous des bagages trop lourds qui nous empêchent d’avancer comme on le voudrait. Mon après marathon c’est un nouveau départ. Peut-être aussi pour ça que j’avais besoin de le faire loin de chez moi. Prendre du temps. Pour moi. Même si on ne se cachera pas que je suis restée bien branchée sur les réseaux sociaux et aussi avec l’homme qui m’attendait à mon retour chez moi. Lui qui fait une différence dans ma vie depuis quelques semaines seulement.

Mes grandes fiertés en traversant la ligne d’arrivée. Être revenu après une blessure. Avoir réussi avec succès l’entraînement. En augmentant graduellement le kilométrage et la vitesse. Tout en étant plus équilibrée. Fierté de la gestion de mon marathon. Car partir en fusée et terminer en tortue ce n’est pas comme de partir avec un pace régulier et le conserver tout le long. Une gestion plus conservatrice, mais qui m’a permis de le courir «from start - to finish». Mes seuls moments de marche ont été les points d’eau, question de ne pas me renverser du Gatorade dans la craque... ça colle trop!

Je suis tombée à 4.5km du départ. J’ai embrassé l’asphalte. Solide. Je me méfiais des track de tramway, un peu trop présentes à mon goût pour un parcours de marathon. Mais non, je ne me suis pas méfié des trous dans l’asphalte, telle une débutante. J’étais perdu dans mes pensées. Et non je ne vous dirai pas à quoi je pensais… lollllll.

Mon marathon aurait pu être compromis. Tellement. Je m’en rends compte. J’ai eu peur. Mais j’étais surtout en cr* après moi. Mon côté Gaston LaGaffe. Miss Lune. Dire que je ne me plante même pas comme ça en trail. Et voilà que sur l’asphalte je veux l’embrasser. Je me suis relevée en moins de deux. Un gros merci à Julie T. une compatriote RunFasterienne, qui a pris le temps de s’arrêter pour voir si tout était ok.

À la course, comme dans la vie, je me suis relevée et j’ai poursuivi mon chemin la tête haute.

Quelques jours après mon marathon je me sens bien. Toujours heureuse de mon chrono. De mon accomplissement. Mais. Je sais. Que je suis capable de mieux. Ce marathon vient de me redonner confiance en la coureuse que je suis. Il vient de me prouver que la recette utilisée a été la bonne. Ce marathon me permet de dire «I’m back». Non ce n’est pas mon dernier marathon. Loin de là. Je suis une marathonienne, je cours des marathons.

En 2018 je prendrai le départ du marathon de Montréal. Car lors de mon périple ontarien je me suis rendu compte que j’ai 8 marathons à mon actif. Et tous en territoire ontarien. Ceux qui me disent que Montréal est long et plate. J’ai une petite nouvelle pour vous. Criss un marathon c’est long point. C’est 42,2km. Et il est parsemé de doutes et de certitudes. Les quartiers traversés ne sont pas tous wow ailleurs aussi. Et l’asphalte n’est pas plus belle ailleurs. Vous pouvez demander à mes genoux qui gardent des traces de l’asphalte de Toronto.

J’ai écrit beaucoup lors de mon voyage de 4 jours. Écrire me libère. Me fait remettre les choses en perspective. Me permet de voir plus clair. Je le fais avant tout pour moi. Et j’en partage certaines parcelles.

Pas plus loin que le printemps dernier je ne croyais plus en ma capacité de faire un marathon à nouveau. Comme quoi il faut croire en nos rêves!


Marly ;-)

jeudi 5 octobre 2017

Chaque marathon est unique!

Toronto WaterFont 22octobre2017.

Marathon #8. Chaque marathon est un voyage. 8e voyage. Différent à chaque fois. Chaque marathon est unique. Celui-ci marque mon retour post-blessure. Blessure physique. De cœur. Et mentale. Aussi. Oui. J'ai touché (un peu) le fond, mais j'ai rebondi rapidement.

Y aller seule. Par choix. Par besoin. Faire l'entraînement accompagnée et seule. Besoin incommensurable de faire mes longues sorties seule. Pour mon mental. Pour y croire. Croire que je vais y arriver. Briser le cycle. Quel cycle. Je ne sais pas. Mais c'est ce que je ressens. Je suis mon feeling.

Cette préparation marathon est une de mes meilleures. Depuis. Depuis un méchant bout. Je crois avoir trouvé l'équilibre entre le trop et le pas assez. Je connais de plus en plus la coureuse que je suis. Mes forces. Mes limites. J'ai adapté mes objectifs de façon réaliste et conservatrice.

Toronto ne sera pas comme les autres. Il sera unique. Différent. Comment? Je ne le sais pas encore. Mais je sais qu'il le sera. Car moi. Moi je suis différente. Je ne suis plus tout à fait la même que j'étais lors de mon dernier marathon.


Marly ;-)


Ce qui m'attend dimanche le 22 octobre

Solo longue sortie de 32.2km


Demi-Marathon de Montréal 2017



Une coach fantastique et un groupe extraordinaire!!!

Montréal Vertical - OU - S'entraîner sérieusement



Tempo Run sur le Canal Lachine

lundi 2 octobre 2017

Cherch«ais» coureur!!

Travailler ma prochaine chronique pour le webmagazine Parcourir.
Chercher dans mes notes.
Et trouver ceci par hasard.
Écrit le 14 août dernier.


Comme quoi on ne sait jamais ce qui nous attend au détour de la route.

Gardez l’œil ouvert!

******

Un coureur célibataire et passionné ça doit bien exister!!

Pas un j'aimerais ça courir.

Pas un j'cours un peu, des fois quand ça m'tente.

Non cr* un coureur. Un vrai. Qui aime relever des défis. Un passionné. Il en mange, il en parle.

Un qui comme moi va se coucher tôt un samedi soir et se lever avant le soleil le dimanche afin d'aller faire une course, la course, celle pour laquelle il a fait tant de sacrifices.

Dites-moi qu'il existe!

Sinon ben d'la marde je reste célibataire

Je ne veux pas entendre : «y'a pas juste la course dans la vie» ou encore le «tu ne trouves que t'en fais pas trop»!! Never again! Je suis une coureuse that's it. Tu aimes pas ça, ben passes ton chemin.

La course, la passion et l'ambition... ça dérange!

**********



Marly ;-)





vendredi 7 juillet 2017

C’est quoi ton «genre»?!

 J’en ai parlé dans ma chronique précédente. Je reviens de la Gaspésie. Là où je prenais le départ de l’UTMA.

OMG OMG OMG que c’est beau des coureurs. Et on dirait encore plus des coureurs en sentiers. Ils arrivent un peu beaucoup sale. De la bouette et le sourire de la fierté étampé dans le visage. Je peux juste craquer!

P.S. C'était une petite parenthèse pour vous faire sourire... aucun coureur n'a été kidnappé!



R&D la suite.

Bien non je n’ai pas arrêté. Ce n’est pas parce que je n’en parle pas que ça n’existe pas. Je poursuis ma R&D. J’ai fait de la recherche. Il y a eu de légers développements, sans plus. Rien de concluant. Mais de beaux apprentissages. Sur moi. Sur ce que je veux. C’est venu confirmer des trucs.

Comme quoi ça vaut la peine de faire des rencontres. Même si ça ne se développe pas plus loin. On apprend. Chaque personne qui passe dans notre vie nous apporte un petit quelque chose. Ce n’est pas juste une belle phrase dite comme ça, c’est la réalité réelle.

De toute façon je l’ai déjà dit. Ce n’est pas dans mon salon que je vais rencontrer un gars. Pour ça il faut bouger. Il faut sortir. Il faut oser.

Et, au risque de me répéter, ce n’est pas plate être célibataire. Il faut profiter de chaque moment. Partager des activités avec des amis.

Tu sais le prince charmant ne va pas arriver sur son cheval blanc et monter dans ma tour pour me surprendre. Criss il ne le sait même pas que je suis là. Que je suis libre. Que je l’attends. Je crois qu’il faut un peu provoquer les choses. Il faut lui faire des signes si on croit le voir au loin. Un gars ça ne fait pas de magie, s’il ne reçoit aucun signe il ne va pas deviner que tu as de l’intérêt. «Just saying»!!!



C’est savoir ce que l’on veut. Les caractéristiques recherchées. Mais ce n’est pas un bonhomme patate auquel on appose les morceaux tels qu’on les veut. Ça ce peut que la couleur des cheveux, la grandeur ou toute autre caractéristique ne soit pas tout à fait exacte. Mais si on se sens bien avec cette personne, n’est-ce pas là l’essentiel?! Il faut être ouvert d’esprit. Il ne sera peut-être pas notre «genre». Mais si ça n’a jamais fonctionné avec notre «genre» de gars, c’est peut-être que ce n’est pas le bon. Qu’il faut faire changement. Trouver différent. Garder l’esprit ouvert!

Il faut aussi voir de nouvelles personnes. Car dans notre groupe d’amis, restreins, on a vite fait le tour. Ou on est top ami pour risquer de perdre cette amitié en allant voir plus loin.

Bref, comme dans tout dans la vie, il faut oser, sortir de notre zone de confort.

Et voilà c’était la chronique d’une célibataire!!

Marly ;-)


mardi 4 juillet 2017

Road Trip en Gaspésie

J’arrive de la visiter. À la vitesse Grand V. J’y étais pour participer à l’UTMA, donc un petit road trip en Gaspésie pendant le long weekend de la fête du Canada. Au lieu de pratiquer le sport national des québécois, c’est-à-dire, déménager. Nous on a pratiqué notre passion pour la course en sentiers. Je devrais dire ici course en montagne. Car ce ne sont pas que de simples sentiers dans le Parc de la Gaspésie.

Aller faire une course pas vraiment entraînée pour. Une première pour moi. C’est tellement pas moi. Mais avec la blessure de l’été dernier qui a traîné et les aléas de la vie, je me suis éloigné de la montagne. Pourtant, je l’aime toujours autant. Ça, je l’ai bien compris ce weekend. Ce qui m’amène à peut-être réviser un peu mon plan de match, ou plutôt mon plan de courses 2017. À suivre. Car même moi je suis un peu dans le nébuleux à ce sujet.


Le samedi à notre arrivée dans le Parc de la Gaspésie, nous avons fait une petite rando—course sur le Mont-Ernest-Laforce question de nous mettre l’eau à la bouche. LE Mont-Albert devant nous. Montagne haute de 1150m, ce qui en fait l’un des plus hauts sommets du Québec. Il est majestueux. Invitant. Intrigant.



Marly & Annie partenaires d'aventures dans le Parc de la Gaspésie!!


D+ du Mont Ernest-Laforce Parc de la Gaspésie



En cette veille de course, assise dans notre chalet, du secteur du Gite du Mont-Albert. Le Mont-Albert devant moi. Je ne peux cesser de le regarder. Essayer de comprendre ce qu’il tente de me dire. Il y a de la brume au sommet. La température y semble incertaine, voire menaçante. Je sais que dans les montagnes la météo peut changer rapidement. Il faut être prêt à tout.


LE Mont-Albert
Majestueux et imprévisible

Le Mont-Albert nous réserve bien des surprises. Et dimanche le 2 juillet, il nous en réservait une de taille. De la visite il n’en voulait pas!




Pour moi l’UTMA est devenu… La fois où j'ai failli faire une course sur le Mont-Albert!

Dimanche matin 7:30 nous nous rendons au traditionnel meeting d'avant course. On y apprend, avec plus ou moins de surprises, que le Mont-Albert est dans la brume avec des vents violents et même de la grêle. Des conditions dites dangereuses. On nous demande de patienter à savoir s’il y aura ou non un départ de course. Il n’est pas question de prendre des risques inutiles. La vie et la sécurité des coureurs doivent passer avant tout. Même avant le plaisir.


C’est à 8h45 qu’on apprend de la voix du directeur de course que nous aurons un départ. Mais. Car il y a un grand mais. 

Un départ oui. Mais pas question de nous aventurer au sommet du Mont-Albert. Le parcours se voit donc modifié. Nous partons faire le Mont-Olivine. Nous sommes heureux de pouvoir courir. Malgré la déception de ne pas fouler le Mont-Albert.

À 9h15 le départ est donné. Nous sommes tout près de 250 à partir pour un 18km en direction du Mont-Olivine. La sécurité avant tout!!! Une très bonne solution alternative, de la part de l'organisation. Ce ne fut pas facile comme course. Très très beaucoup bouetteux. J'ai même failli y laisser un soulier de course dans un marécage, rien de moins. À l’arrivée notre médaille est bien méritée.

D+ Mont OIivine Parc de la Gaspésie












Mais


Mais. Je reste sur ma faim. Je ne suis pas rassasié. Albert, je voulais le voir moi. Je voulais le toucher. Ce n’est pas ma première visite dans le Parc de la Gaspésie, je sais qu’il me manque un petit quelque chose pour pouvoir apprécier totalement ce road trip.

Ainsi donc, lundi matin avant de prendre le départ pour le retour…. dès 7am nous enfilons nos runnings à nouveau. Nous devons rassasier notre besoin de fouler le Mont-Albert. Ce besoin de nous retrouver «On the top of the world». Un superbe 12.4km rando-course.


D+ Mont Albert Parc de la Gaspésie (aller-retour)




Maintenant nous pouvons prendre la route de la maison... tout plein de beaux souvenirs en tête. Et rassasié!


Courir pour courir.
Courir pour le plaisir.
Courir pour s’évader.
Courir pour me retrouver.

Pour moi cette course revêtait une signification particulière. J’y étais pour courir bien entendu. Mais aussi pour me ressourcer. Pour passer du temps seule avec moi-même. Quelque chose que la course en sentiers me permet. Je voulais profiter du paysage, du moment présent. Pour me retrouver moi avec moi. J’avais ce besoin. Pour moi. Être avec moi. Et moi seule. Chaque course est différente. Chaque coureur le fait pour ses propres raisons.

Le 2 juillet, c’est six mois après avoir pris une grande décision le 2 janvier dernier. Soit celle d’être heureuse en 2017. Soit celle de vivre pour moi, comme je l’entends, selon mes valeurs et mes convictions. 2017 est un nouveau chapitre pour moi, et cette course vient en marquer un nouveau tournant. Un nouveau paragraphe dans le chapitre. Prête à aller de l’avant. Encore plus.

Chaque course est différente. Chacune nous apporte quelque chose de différent. Chacune nous fait vivre le moment. Celui où nous sommes rendus. C’est un temps d’arrêt sur ma vie. Cette vie qui va vite. Cette vie dont on ne prend pas toujours le temps de savourer, car elle va trop vite. Une longue course en sentier me permet de me retrouver, de prendre le temps de savourer le moment. Plus rien ne compte. Avancer à mon propre rythme. Pour moi.

La course c’est le parfait moment d’être égoïste. De penser seulement à nous. D’aller à notre vitesse. Prendre quelques minutes pour admirer le paysage. Prendre une photo pour nous souvenir de ce moment. Quand je vais regarder mes photos par après elles vont me remémorer ce moment, mes pensées à ce moment. Vous mes photos ne vous feront pas le même effet. Mais ce n’est pas grave, car c’est pour moi avant tout que je les prends. Vous, je vous les partage, pour vous donner le goût.

Je me relis et je me trouve un brin philosophique. Un côté de moi que je ne sors pas tellement souvent dernièrement. Mon côté réfléchi. Voilà ce que vient de faire ressortir mon séjour à la montagne. Là où le temps s’arrête. Là où le réseau n’a pas accès. Là où je me retrouve avec moi-même, avant d’affronter la vie de tous les jours. Celle qui va parfois trop vite. Ou à d’autres moments on aimerait que le temps passe plus vite.


Gaspésie, je t’aime! Elle porte bien son slogan cette belle Gaspésie. J’ai toujours hâte de la revoir. Je la quitte à peine et j’ai déjà hâte de planifier un prochain voyage pour la revoir!


Marly ;-)

dimanche 11 juin 2017

Chimie & Physique 101 !!!

Chimie & Physique 101. Et là je ne parle pas des cours de l’école secondaire. Vous vous en doutez bien

C’est chimique. C’est physique. C’est comme la loi de l’attraction. Tu voudrais t’en éloigner et tout t’attire vers lui. C’est lui. C’est comme ça que je vais le reconnaître.

Souvent tu le sais dès les premiers instants. Au premier regard. Sans même avoir échangé avec lui. Il t’intrigue. Il t’attire. Point.

Je suis célibataire. Ce n’est pas une maladie. Je suis autonome. Je n’ai pas besoin d’un homme dans ma vie. Je ne vais pas me jeter dans les bras du premier venu. Je ne veux pas un chum, pour avoir un chum là. Un gars c’est facile à trouver. Tu claques des doigts et ils arrivent. Parfois même comme des vautours.

Non, non, non, je ne cherche pas un gars à tout prix. Je cherche le gars. Le mien. Celui qui me donnera des papillons. Lui. Celui-là. Personne d’autre. Pas un en attendant. Pas un c’est mieux que rien. Non. Juste lui. Et ça prendra le temps que ça prendra.

Il a beau être le plus beau, le plus fin, le plus match parfait, le plus tout. Mais s’il n’y a pas de chimie ni de physique, ça ne sert à rien. J’exagère (si peu), mais vous comprenez ce que je veux dire.

En attendant, je fais de la R&D. Et j’ai une relation intense avec la course ;-)

Un petit secret entre vous et moi. Depuis quelque temps, lors de mes longues sorties de course, je laisse aller mon imaginaire. Et. Je rêve du gars qui va m’attendre sur la ligne d’arrivée d‘une course avec une fleur à la main. Ça ce peut ça? Je crois que même un pissenlit me ferait sourire…

Marly ;-)


dimanche 14 mai 2017

S’amuser sérieusement!!

Est-ce à cause de ma blessure de l’été dernier? Est-ce à cause de notre hiver très hivernal et interminable? Ou même à cause de notre printemps qui n’arrive jamais? À cause de toute cette pluie qui tombe? «Who cares» c’est à cause de quoi! Au diable les questions existentielles.

sortezcourir.ca

F** les gros objectifs et vive le plaisir! Telle est ma devise 2017. Je pourrais aussi dire que je vais m’amuser sérieusement.

Ma saison 2017 sera sur le thème du plaisir et du bonheur retrouvé.

Bonheur de m’amuser. Sans contraintes. Sans pression.

Pas que j’ai de la pression d’habitude. En tout cas pas de l’extérieur. Car je suis full super autonome en matière de pression à moi-même.

Et l’an dernier mon corps a parlé, crier, hurler…. STOP!

Bien des choses ont changé depuis. Les compromis ce n’est pas ma tasse de thé….eeeee…. je ne bois pas de thé moi.

Le dépassement de soi je sais que j’en suis capable et ça me motive toujours autant. Mais là je vais faire différent. Je n’ai pas le goût de mettre tous mes œufs dans le même panier… échapper le panier… et tout casser!

Pas d’ultra au menu cette année. Pas le goût. Je ne me vois pas courir «seule» pendant 10 heures dans le bois. J’ai le goût de voir du monde, de m’amuser. Alors. Courir seule. Là. Maintenant. Non. Je ne ressens pas ce besoin de me retrouver seule avec moi-même. Mais je ne prends pas ma retraite des longues distances en sentiers. Une pause. Jusqu’à ce que le besoin et le goût se fassent ressentir à nouveau. Lorsque j’aurai l’appel.

J’ai le goût de tout faire. Du vélo, de la course sur route, en sentiers… prendre un verre sur une terrasse. M’amuser!

Et quand je m’entraîne pour un ultra je ne fais que courir. Courir autour de 100km par semaine ça demande du temps. Et de l’énergie. Il ne reste plus beaucoup de temps pour s’amuser à pratiquer d’autres sports.

Donc je vais m’amuser sérieusement. Expression empruntée (sans son consentement) à mon grand ami et mentor du plaisir IronJM.


Ça veut dire quoi s’amuser sérieusement? Ça veut dire s’entraîner, mais sans l’objectif de performance derrière la tête. S’entraîner pour avoir du plaisir à participer aux événements. Car pour avoir du plaisir, il faut arriver préparé le jour J.

À quoi va ressembler ma saison diversifiée. Elle sera faite de course sur route, en sentiers et de vélo de route. Je prendrai le départ de plusieurs demi-marathons, ma distance préférée que j’avais laissée de côté pour me consacrer à l’endurance du marathon et de l’ultratrail. Je ferai au moins un marathon d’ici la fin de la saison. Et pour le moment je suis inscrite à deux courses en sentiers. Un GranFondo de 118km de vélo. Et le petit dernier un Duathlon distance Olympique (10-40-5) dans le cadre du Tri Memphré en juillet. Bon celui-là c’est clairement une folie. Moi qui avais mis de côté ce sport à la fin de la saison 2011.

Un mot à vous dire. Ne regardez pas seulement la performance. Ni la distance. Regardez le plaisir que vous avez éprouvé!!!


Marly ;-)

samedi 29 avril 2017

Plan B

Ça fait un petit bout que je n’ai pas parlé de course sur mon blogue. Me revoici. Car après tout, c’était le but d’origine de celui-ci ;-)


Écrire au lieu de courir.
Prendre des décisions.
Faire des choix.
Pour moi.

Ce n'est pas un échec.
C'est une décision.



Je dis souvent qu’il faut avoir du plaisir à courir. Et surtout le faire pour nous.

En débutant l’entraînement pour le marathon de Longueuil à la fin de janvier je savais que de prendre part à un marathon en mai était ambitieux, suite à 6 mois blessée.

J’ai suivi le plan d’entraînement. Fais certaines longues sorties très difficiles, d’autres «seulement» difficiles, et d’autres un peu plus faciles. Mais j’ai persévéré malgré tout. Car je connais les montagnes Russes de l’entraînement marathon. Quand tu t’entraînes pour un 8e, tu connais la chanson.

Je ne suis pas encore à 100% de ma forme. Loin de là. J’en ai perdu avec ma blessure. Blessure qui n’est pas remise à 100%.

Mon énergie n’est pas non plus toujours au rendez-vous. Mes longues sorties semblent m’épuiser. La récupération est plus longue que par le passé.

Mes courses du week-end dernier à Scotia étaient, entre autres, pour voir où j’en suis. Me refusant le droit d’être déçue.

Ces courses, surtout le demi-marathon, m’ont donné l’heure juste.

Publication FB suite à Scotia les 22 et 23 avril 2017

J’ai réussi. J’ai franchi la distance. Mais lors du demi-marathon, j’ai eu une illumination. Avoir la conviction que je ne devrais pas prendre le départ du marathon de Longueuil le 21 mai.

J’ai pris le temps de réfléchir cette semaine. Et ça a été assez facile. J’ai eu de la difficulté à récupérer du demi. Je ressens encore de la fatigue. Le goût de courir y est. Mais il ne surpasse pas tout. Le goût de ne pas courir est aussi présent.

Hier matin (vendredi) je devais faire ma longue. Mais. Je n’ai pas le goût. Je ne le sens pas. J’ai encore une légère sensation, là où il ne devrait pas.

Je ne veux pas prendre le départ d’un marathon seulement pour en ajouter un à ma collection. Je sais que je pourrais le terminer. Mais dans quel état. Avec quelles conséquences. Et sans aucun doute pas avec plaisir sur 42,2km.

Je préfère être sage, raisonnable, etc. Je vais donc prendre le départ du demi-marathon. Et ainsi m’assurer de pouvoir avoir une belle saison de courses. C’est mon plan B depuis le tout début de cet entraînement. Je ne suis ni triste ni amer.

L’objectif marathon #8 est reporté de quelques mois. Ce n’est que partie remise. D’ici là mon chemin sera parsemé de demi-marathons.


Marly ;-)

lundi 17 avril 2017

Quand je me prends pour Jojo Savard!

Petit rappel. Amical. Ceci est une chronique 100% humoristique. À ne pas prendre trop au sérieux. Ne pas vous offenser. Et svp ne pas me «unfriender» car je ne suis pas gentille avec votre signe messieurs. 

Ne vous inquiétez pas. Je ne me base pas uniquement sur le signe astrologique pour trouver LE gars. Je garde une certaine ouverture d’esprit ;-) Et pour l'amitié les douze signes sont égaux... ou presque!


Vous pouvez rire de moi avec mon astrologie à gogo. Je ne veux rien enlever à Jojo Savard et toutes les autres spécialistes de l’astrologie de ce monde.

Bon, voilà je viens de trahir mon âge. Et ceux qui ne comprennent pas de qui je parle, c’est signe que nous ne sommes peut-être pas de la même génération. Où vos parents vous ont protégés de la tivi dans votre jeunesse.

Je me base uniquement sur l’astrologie dite «traditionnelle» et non pas sur l’astrologie chinoise. Mes connaissances y étant pas mal limitées. À part connaître mon propre signe chinois, je ne connais aucunement les caractéristiques des autres signes.

Cette chronique est uniquement basée mon expérience personnelle et mes connaissances acquises au fil du temps. Et bien honnêtement, j’ai un mini peu romancé et écourté le tout, afin de vous rendre ça un peu plus rigolo. Car l’objectif principal est de rire.

Note importante. Veuillez noter que toute ressemblance avec un humain que vous connaissez est uniquement le fruit du hasard.



Pour votre information je suis Bélier ascendant Lion option tête de cochon. Un signe de feu. Ce qui explique peut-être un peu mon énergie.



Non, mais comment est-ce que je peux penser écrire une telle chronique. Hé bien c’est simple. C’est en jasant avec un ami, il y a quelque temps, que l’inspiration subite m’est venue. Je me suis mise à lui déblatérer mon expérience avec les signes astrologiques, version homme, bien entendu. Et je me suis bien rendu compte que je deviens une spécialiste en la matière.



Qui dit spécialiste dit partage des connaissances. Aussi bien en rire!

Pour les néophytes, il y a 12 signes astrologiques. En fonction de la date de naissance. Eh oui, je les connais «presque» par cœur, à un jour ou deux près. Et croyez-moi, ce n’est pas long que j’essaie de connaître la date de naissance d’un prospect. Et bien souvent la magie de Facebook opère en me donnant cette information si précieuse à mes yeux. La première étant : est-il célibataire :-P Bon voilà que je m’égare de l’astrologie.

N’oubliez pas qu’il s’agit ici de mon interprétation. De mes propres connaissances astrologiques masculines. Disons que je me tiens loin de certains signes. Ça, c’est l’expérience. Le mix Bélier et certains signes ne semblent pas voués au succès.

Avec toute mon expérience, je commence à avoir fait pas mal le tour des 12 signes astrologiques. Et certains sont bannis de ma vie. Amoureuse à tout le moins. Pour incompatibilité, parfois même incompatibilité sévère!

J'essaie fort d'éviter les hommes nés sous le signe de la Vierge, du Taureau et du Scorpion. Je me tort de rire devant mon écran. Disons tout simplement que chat échaudé, craint l’eau… froide… chaude… bref, le chat n’aime pas l’eau!!

Le Sagittaire habituellement ça va, on se comprend. Il a un caractère fort, sait ce qu’il veut. Un peu comme moi.

Le Capricorne ce n’est pas extra, ni le Gémeaux, mais je n'ai pas testé à long terme. Bref, je n’ai pas testé du tout. Pas eu le temps. Poufff disparue du radar.

Que dire de la Balance. Trop long prendre une décision. Moi c’est go go go.

Il peut y avoir affinité avec le Cancer et le Lion. Malgré que ce dernier soit également un signe de feu. Qu’il aime être le roi de la jungle. On peut s’organiser pour se partager le règne.

Il me reste quelques signes à analyser. Tel que le Verseau et le Poisson. Bref, des gars nés après le temps des fêtes et avant ma fête. Lol…

Et que dire de Bélier-Bélier. Ce duo de feu me fait un peu peur. Et à ce jour la magie de Cupidon n’a opéré en ce sens.



Bon voilà une partie de mes secrets astrologiques. Je continue de prendre des notes.

Je me relis et je me dis que je ne suis pas certaine que mes ex et quelques fréquentations vont aimer cette chronique.... oupssss... on s'en cr** ;-) sans rancune aucune!

Malgré tout ça, je garde l’œil ouvert et ne ferai pas de discrimination astrologique au premier regard.



Marly ;-)



Note de l’auteur :

Pour votre connaissance personnelle. Voici les douze apôtres… eeeee… excusez-moi. En ce lundi saint je suis un peu mélangée Voici donc, les douze signes du zodiaque.

Bélier 21 mars au 20 avril
Taureau 21 avril au 21 mai
Gémeaux 22 mai au 21 juin
Cancer 22 juin au 22 juillet
Lion 22 juillet au 22 août
Vierge 23 août au 22 septembre
Balance 23 septembre au 22 octobre
Scorpion 23 octobre au 22 novembre
Sagittaire 23 novembre au 21 décembre
Capricorne 22 décembre au 20 janvier
Verseau 21 janvier au 19 février
Poisson 20 février au 20 mars

dimanche 16 avril 2017

Mettre les pendules à l’heure

Bon, bon, bon. La machine à rumeurs se fait aller. J’ai été vue, aperçue, avec un ou des gars. Pas toujours le même. Mais rassurez-vous je suis toujours agent libre!

Oui je dois l’avouer j’ai un peu joué avec Facebook et mes «dates». Mais croyez-vous vraiment que je mettrais de réelles «dates» comme ça annoncées sur FB. J’aime jaser, et faire jaser. Plusieurs le savent. Je m’amuse un peu. Et comment départager le vrai du faux? Car peut-être y a-t-il eu une réelle «date» au travers tout ça?!?! Non, je ne vous le dirai pas. J’aime semer le doute.



Suis-je supposée rester seule chez moi parce que je suis célibataire? J’espère bien que non, car ce n’est pas moi. Ma mère m’a toujours dit que LE gars ne va pas arriver à ma porte et sonner. Et comme j’écoute ma mère ;-) Je sors, je m’amuse et j’accepte les invitations.

Il n’y a rien comme faire des rencontres pour faire LA rencontre. Je ne sais pas où il se cache LE gars. Alors pas de chance à prendre.



 
Aussi, je voulais vous parler de l’amitié gars vs fille. Oui, oui ça existe. Ça existe vraiment. Et j’ai des amitiés gars/fille qui traversent mes tempêtes. Des amitiés qui traversent le temps. Et d’autres qui était là le temps d’un moment de ma vie.

L’amitié gars vs fille existe et peut être belle. Si. Si de part et d’autre tout est clair. Qu’il n’y a pas d’ambiguïtés. Qu’il n’y a pas d’attentes de plus. Et que la mince ligne entre l’amitié et l’amour n’est pas franchie. Car il en faut peu pour franchir le pas. La distance. Un simple baiser peut tout faire basculer.


Bon sur cette petite mise-à-jour, je poursuis ma R&D.

Marly ;-)



P.S.

Note de l’auteur

L’amitié c’est important, primordial. Il y a trois types d’amitié. Premièrement les connaissances. On les connaît peu, mais on peut passer de supers moments avec eux. Souvent les amis des amis, ou les membres d’un groupe de course. Ensuite viennent les amis. Souvent nos compagnons de course ou autre loisirs, on les rencontre régulièrement pour faire une activité. On passe de bons moments ensemble. Et finalement il y a les meilleurs amis. Ceux pour qui on a de l’affection et beaucoup de champs d’intérêts communs. Ceux-ci on leur fait une grande confiance. On peut toujours compter sur eux. Ils sont là pour nous. Nous sommes là pour eux.

Nous n’avons pas tous la même définition de l’amitié. Mais l’important dans une relation d’amitié c’est que tu dois pouvoir être vrai, être toi en leur compagnie.

Longue vie à l’amitié!


mardi 7 mars 2017

Kinder surprise !!!

Suivi de mon projet de R&D.

Quand on démarre un projet de recherche et développement, on ne sait pas trop comment ça va se conclure. Comment ça va aboutir. Ou tout simplement. Si ça va aboutir à quelque chose.

Je pars toujours de la même prémisse de départ. Selon laquelle je vais probablement rester célibataire jusqu’à la fin de mes jours parce que je cours un peu beaucoup passionnément. Parce que la course occupe une grande place dans ma vie.

Aujourd’hui prend fin la phase 1 de la R&D. Terminé. Je «décrisse» de Tinder. Je ferme mon compte. Je fou l'camp. Vous ne m’y trouverez plus. Fini. Bye. Bye. That’s it. That’s all.

OMG… C’est tellement comme j’ai entendu dire. À quelques très rares minimes exceptions près.


Tinder Surprise. C’est comme ça que j’appelle cette application. C’est son petit surnom «cute». Pourquoi? Parce que je la compare au Kinder Surprise que les enfants aiment tant. C’est quoi un Kinder Surprise? C’est un œuf en chocolat. Vide. Avec une surprise à l’intérieur. Tu regardes l'extérieur, sans savoir ce qui se cache à l'intérieur. On ne sait pas ce qui se trouve à l’intérieur, avant d’avoir ouvert l’œuf. Et parfois. Bien souvent. On est bien déçu. C’est la même chose avec Tinder. Car choisir au premier regard, ça donne ce que ça donne. Il est bien cute. ET probablement aussi bien fin. On pourrait lui donner une chance. Ce n’est pas juste des «bad boys» sur ça. Mais pas certaine qu’on partage la même passion.












Parlons-en de ma passion. C’est la course. Vous le savez. Je le sais. Je ne suis pas une autruche qui se met la tête dans le sable et vie dans le déni. 

Mais le weekend dernier, au Salon de la Course, j’ai eu une révélation. Bon, je le savais déjà. Les coureurs sont BEAUXXX. Et voilà. Aussi simple que ça. Je suis une coureuse qui tripe sur les coureurs. Voilà, c’est dit. Reste à trouver le mien. Quand ça adonnera. Sans rien précipiter. Forcer.

Et j’ajouterais qu'il n'y a rien de mieux qu'une rencontre one on one dans un contexte relaxe autour d'une même passion. Voilà. Bye Bye Tinder. Je pars à la chasse sur les lignes de départ et autres activités reliées à la course… ou tout simplement sociales.


Marly ;-)


P.S. n'oubliez pas qu'il s'agit d'humour... ne pas tout prendre au premier degré ;-)

dimanche 5 mars 2017

La fois où j’ai «daté» dans un sentier

Ahhhhh... je sais que là vous vous demandez si je niaise ou pas. Disons un tout petit peu. Tout juste. À vous de découvrir le vrai du faux. N’oubliez pas que je suis en mode humoristique sur mon blogue depuis quelques chroniques. Car je ne pense pas qu’il faut trop se prendre au sérieux dans la vie. Aussi bien s’amuser.


Pour faire une histoire courte. Je suis célibataire. Il est célibataire. Je cours. Il court. On est inscrit à la même course. Mais pas ensemble. Vous voyez le «patern». Il m’écrit et me demande si j’ai le goût de courir avec lui. Pourquoi je lui dirais non? Why not?

Mais ce gars-là je ne l’ai croisé qu’à une ou peut-être deux occasions. Je ne saurais dire. Pas qu’il n’est pas remarquable. Mais j’étais en couple. Il était en couple. On se voit. On sait que l’autre existe. Mais sans plus. Ni moins. Mais là l’eau a coulé sous les ponts et nous voici libres comme l’air.

Bon comme je ne suis pas une coureuse rapide. Je le perds dans la brume pas longtemps après le départ. Il ne faut pas oublier qu’on est là pour courir, se pousser un peu et s’amuser. Bref, je reste derrière pour assurer la sécurité dans les sentiers. Wrong. Juste une coureuse qui est encore en mode «je-suis-de-retour-à-la-course-prends-ça-relaxe-la-grande».

Bon je ne vous raconterai pas toutes les niaiseries que j’ai dites sur ce parcours de 10km en sentiers avec un D+ bien présent. Surtout, pour moi la fille qui revient d’une blessure et ne court que sur l’asphalte ou le tapis roulant qui ne me mène nulle part, sauf vers l’amélioration de ma forme. Bref, je m’égare. Comme toujours.

Je finis par finir et arriver à la ligne d’arrivée. Il est là. Il a fini bien longtemps avant moi. Ouin pi. Parle. Parle. Jase. Jase. Finalement il se joint à nous pour le brunch. Et on devrait retourner jouer avec les kilomètres de course avant longtemps.

Je n’en dis pas plus.

Ce que je veux vous démontrer ici. C’est qu’il y a des gens intéressants tout autour de nous, mais nous ne les voyons pas vraiment.

Une «date» ce n’est pas un engagement là. Ce n’est pas une demande en mariage. Non. C’est de décider de passer un bon moment avec quelqu’un.


Marly ;-)

Ma face après ladite course...  médaille au cou :-)

jeudi 23 février 2017

R&D

Pour ceux qui ne connaissent pas l’acronyme R&D il s’agit de Recherche et Développement. Et là vous vous demandez où je m’en vais avec mes skis dans le salon. Ou bien avec mes runnings dans le bain.

Et bien je vais faire de la recherche et développement afin de développer la prémisse émise dans ma chronique précédente. Selon laquelle je vais probablement rester célibataire jusqu’à la fin de mes jours parce que je cours un peu beaucoup passionnément. Je devrais plutôt dire parce que la course occupe une grande place dans ma vie. Puisque je cours, j’écris sur la course, donne des conférences sur le sujet, j'en rêve la nuit, etc.

Afin de bien documenter, alimenter mon blogue, je crois qu’il est important d’avoir des données scientifiques justes et valables. Et pour cela je me dois de faire de la recherche. Question de valider mes allégations. Comme tout bon chercheur le ferait.

Alors ni une ni deux. Première action, pour de faire ma R&D. M’inscrire sur Tinder. OMG… «what de f***». À partir d’une photo (parfois quelques-unes) tu «like» ou élimine un gars, et s’il te «like» aussi et bien il y a match parfait et tu es en mesure de communiquer avec lui via l’application dans un genre de «chat» (lire tchatte). C’est un résumé résumé de ce que je comprends de la bête.


C'est ce qu'on pourrait appeler choisir au premier regard.

Et voilà en moins de deux je «like» seulement ceux qui ont une ou des photos de course et/ou vélo. Nenon je ne suis pas sélective, mais bien honnête. Je vais faire quoi avec un gars qui n’a que des photos sur le party un verre à la main. Souvenez-vous ma chronique précédente, je ne bois pas.

Bref, ma prémisse disant que je cours trop et passerai le reste de mes jours seule, est à date véridique. Une fille qui court. Beaucoup. Ça fait peur. Une extravertie ultra sociable, aussi.

Ne vous inquiétez pas. Aucun homme ne sera blessé ou torturé au cours de cette recherche. Je suis toujours honnête et transparente. Je dis qui je suis pour de vraie. Je vais seulement omettre de mentionner le projet R&D. Non ce n’est pas un oubli. Je sais ce n’est pas gentil. Mais je ne nommerai jamais personne par son vrai nom ici. Et bien honnêtement. Je garde l’œil ouvert. Car. On ne sait jamais dans la vie!


Bref, me voilà officiellement sur le marché des agents libres. 

J’espère que vous comprenez que ce n’est pas un appel au secours, et que je sais bien que ce site n’est pas réputé pour te permettre de rencontrer LE gars. Mais je veux démontrer mes propos de ma chronique précédente par de la R&D.

À suivre…


Marly ;-)


P.S. Ceci est un texte humoristique et romancé. Et non pas mélodramatique. Pas à 100% véridique. Je profite de la situation pour la dédramatiser. Le célibat ce n’est pas la fin du monde. Et je travaille un nouveau style d’écriture. Je ne suis ni triste, ni déprimée. «La mère des gars n’est pas morte», oufff toute une expression. «Un de perdu, dix de retrouvés» ;-)