jeudi 23 février 2017

R&D

Pour ceux qui ne connaissent pas l’acronyme R&D il s’agit de Recherche et Développement. Et là vous vous demandez où je m’en vais avec mes skis dans le salon. Ou bien avec mes runnings dans le bain.

Et bien je vais faire de la recherche et développement afin de développer la prémisse émise dans ma chronique précédente. Selon laquelle je vais probablement rester célibataire jusqu’à la fin de mes jours parce que je cours un peu beaucoup passionnément. Je devrais plutôt dire parce que la course occupe une grande place dans ma vie. Puisque je cours, j’écris sur la course, donne des conférences sur le sujet, j'en rêve la nuit, etc.

Afin de bien documenter, alimenter mon blogue, je crois qu’il est important d’avoir des données scientifiques justes et valables. Et pour cela je me dois de faire de la recherche. Question de valider mes allégations. Comme tout bon chercheur le ferait.

Alors ni une ni deux. Première action, pour de faire ma R&D. M’inscrire sur Tinder. OMG… «what de f***». À partir d’une photo (parfois quelques-unes) tu «like» ou élimine un gars, et s’il te «like» aussi et bien il y a match parfait et tu es en mesure de communiquer avec lui via l’application dans un genre de «chat» (lire tchatte). C’est un résumé résumé de ce que je comprends de la bête.


C'est ce qu'on pourrait appeler choisir au premier regard.

Et voilà en moins de deux je «like» seulement ceux qui ont une ou des photos de course et/ou vélo. Nenon je ne suis pas sélective, mais bien honnête. Je vais faire quoi avec un gars qui n’a que des photos sur le party un verre à la main. Souvenez-vous ma chronique précédente, je ne bois pas.

Bref, ma prémisse disant que je cours trop et passerai le reste de mes jours seule, est à date véridique. Une fille qui court. Beaucoup. Ça fait peur. Une extravertie ultra sociable, aussi.

Ne vous inquiétez pas. Aucun homme ne sera blessé ou torturé au cours de cette recherche. Je suis toujours honnête et transparente. Je dis qui je suis pour de vraie. Je vais seulement omettre de mentionner le projet R&D. Non ce n’est pas un oubli. Je sais ce n’est pas gentil. Mais je ne nommerai jamais personne par son vrai nom ici. Et bien honnêtement. Je garde l’œil ouvert. Car. On ne sait jamais dans la vie!


Bref, me voilà officiellement sur le marché des agents libres. 

J’espère que vous comprenez que ce n’est pas un appel au secours, et que je sais bien que ce site n’est pas réputé pour te permettre de rencontrer LE gars. Mais je veux démontrer mes propos de ma chronique précédente par de la R&D.

À suivre…


Marly ;-)


P.S. Ceci est un texte humoristique et romancé. Et non pas mélodramatique. Pas à 100% véridique. Je profite de la situation pour la dédramatiser. Le célibat ce n’est pas la fin du monde. Et je travaille un nouveau style d’écriture. Je ne suis ni triste, ni déprimée. «La mère des gars n’est pas morte», oufff toute une expression. «Un de perdu, dix de retrouvés» ;-)



dimanche 19 février 2017

Comment rester célibataire en 42,2km

Ceci se veut un texte humoristique. Si vous le prenez 100% au premier degré, c’est que nous ne partageons pas le même humour. Et toute ressemblance avec la réalité, n’est qu’une simple coïncidence. Voilà!

Je crois que je vais me lancer dans un tout nouveau type de chronique. Il n’y a pas que la course dans la vie. Il y a aussi les rencontres. Bien quoi? Je suis célibataire maintenant, je ne vais pas rester dans mon chez moi toute seule à me morfondre.

Mais l’idée de faire une rencontre m’amène un lot de questions. Et des réponses… des plus farfelus. C’est en jasant avec un ami que je me suis rendue compte que ce ne serait pas si facile pour la fille intense que je suis.

Dans les premières questions de monsieur arrivera, celle-ci : «C’est quoi ta passion dans la vie, à part tes enfants et ton travail mettons?». Et bien là si vous me connaissez un tout petit mini peu. Vous savez que je peux partir sur une jasette qui va durer des heures. Et je ne vous cacherai pas qu’il s’agira sans contredit de course.

La course qui me fait courir. Mais aussi la course qui me fait écrire. La course qui me fait organiser et participer à des événements. La course c’est ma vie.

Et à un certain moment. Mettons que le gars est encore là à m’écouter. Car peut-être est-il un coureur. Enfin, bref, j’espère car sinon je ne vois pas de quoi je vais bien pouvoir lui parler… aussi bien en rire. Mais je le sais, tout me ramène à la course.

Bon je m’égare. Encore.

Viendra peut-être ensuite la question. Quels sont tes objectifs pour cette année? OMG. La question qui tue. Qui fait peur. Pas peur d’y répondre, peur de devoir dire que d’ici la fin octobre, bien je serai pas mal enseveli sous les courses et l’entraînement.

Pourquoi? Tout simplement parce que j’ai un brin de folie en moi. Et que si tout se passe bien. J’aimerais bien aligner 4 marathons. Comme si un ce n’était pas assez.

Dans un premier temps je prendrai le départ du marathon de Longueuil à la fin mai. Celui-ci marquera mon retour. Il sera le baromètre. Il déterminera le reste de la saison.

Mais mettons que ça va bien. Et que tout va bien dans le meilleur des mondes. Et bien j’aimerais ensuite prendre le départ de Québec en août, Montréal en septembre et conclure ma saison avec Toronto en octobre. Je le sais c’est un peu fou comme défi. Je ne l’ai pas encore fait là. Je regarde la possibilité de le faire.

Et c’est sans compter le weekend de course au Lac Brome, l’UTMA en Gaspésie et le GranFondo.

Mon calendrier 2017 n’est pas l’objet de cette chronique. C’est qu’en réfléchissant à tout ça. Je me demande bien honnêtement où je trouverai le temps pour faire une rencontre.

Alors, j’en viens à la conclusion que je vais rester célibataire le reste de mes jours... je cours trop y paraît.

Et voilà, maintenant vous connaissez mon secret pour : «Comment rester célibataire en 42,2km?» Inscrivez-vous à un ou des marathons et essayez maintenant de rencontrer un gars ;-)

Car c'est certain que de dire à un gars que je rencontre et qui ne me connais pas, mon programme jusqu'en octobre... ça doit être un peu «turn off». Surtout pour un non coureur. Et c'est tout de même surprenant le nombre de coureurs qui me disent que je cours beaucoup. Lire en sous-entendu trop.

Alors imagine la situation suivante. Je tente de planifier une «date» avec un charmant jeune homme.... bon encore faut-il le trouver. Idéalement dans la section fruits et légumes du IGA, car «j'essaie» d'éviter celle des chips. Et n'y connais rien au frigo à bière.

Essayer de planifier un souper. eeeeee. Soit, je soupe à pas d'heure et rapido après un entraînement. Ou un soir de non entraînement je soupe tôt parce que je suis une couche tôt. Très peu pour moi un souper à 19h. Alors. Le «best timing» c'est le brunch pour moi. Après un gros training. Donc tu vois le gars passe déjà en deuxième... et je ne l’ai même pas «daté» ;-)

Mettons là. Qu’on réussit à «fitter» nos horaires pour ledit brunch. Je regarde le menu. Je commande une omelette végé aux blancs d'œufs ou pire encore, Le déjeuner santé avec œufs pochés et bien entendu du pain brun avec pas de beurre. Tout de suite il voit que je suis la fille plate par excellence. Magie! Encore la faute au marathon.

Ensuite vient les 32000 questions d'usage. Tu m'as dit que tu cours un peu? Criss je réponds quoi à ça? Si je dis toute la vérité juste la vérité je le jure. Il va prendre ses jambes à son cou et se sauver en marchant ou tomber en bas de sa chaise.

Et là si jamais on se rend à une deuxième «date», il va me suggérer de sortir prendre un verre. Et je devrai lui répondre que je ne bois pas. Que je ne bois plus d’alcool. Pourquoi? Je ne le sais même plus. Ça ne fait plus partie de mes habitudes. Mais je répondrai probablement que c’est parce que ça va nuire à mon entraînement. C’est la faute aux 42,2km pour lesquels je m’entraîne jour et nuit. Bien dormir fait partie de l’entraînement? Alors je m’entraîne jour et nuit. Quoi!

Bon ceci n’a rien d’une chronique hyper sérieuse, elle est plutôt humoristique, mais pas si loin de la réalité probablement. Ce n’est qu’un extrait de ce qui traverse ma tête!


Marly ;-)