lundi 12 octobre 2015

Bromont Ultra, tu m’en fais voir de toutes les couleurs…

Fière d'avoir fait le 55km du Bromont Ultra!!!

Alors que je grimpais, plus en mode escalade qu’en mode course…  le gars devant moi me demande…  et puis Marly as-tu une idée de ta première phrase pour ton prochain blogue…???...  à ce moment-là, ça aurait été : «lundi matin je vais m’inscrire à un cours d’escalade»…  c’est que dans le tout début de la course, nous devions utiliser une corde afin de nous aider à grimper dans la piste, et ainsi nous rendre au sommet!

Mais en cours de route c’est devenu «Bromont Ultra, tu m’en fais voir de toutes les couleurs»…  et ce pour de multiples raisons.
Dans un premier temps je veux revenir sur le avant…  avant le départ…  donc, bien avant mon arrivée!
 
Avant…
 
Voici dans un premier temps mes pensées et mes écrits d’avant la course… 
Avant c’est la fébrilité, l’angoisse, le stress, le «taper», le bout plate…  ce que j’aime le moins de la course…  moi j’aime courir, et m’entraîner à n’en plus finir  j’aime prendre le départ de la course avec toute sa fébrilité, l’ambiance de la ligne de départ…  j’aime franchir les km et les km de l’ultra, même si ce n’est pas toujours facile  j’apprends énormément sur moi, sur la vie, sur ma vie à moi pendant ce périple, pendant ce que j’appelle mon chemin de Compostelle à moi…  mais ost** que j’aime pas les 2 semaines avant…  et même encore plus les 2 journées avant…  ce moment-là où le doute s’installe  je me sens perdu, désorienté, peut-être est-ce simplement le manque d’entraînement des derniers jours, entrainement qui apporte l’équilibre à ma vie, qui pour moi est tout aussi nécessaire que manger et dormir et passe avant même de me laver…  ça, c’est une blague, mais si peu. M’entraîner c’est essentiel à ma vie à moi…  certains me jugent, car je cours beaucoup, je cours après quoi c’est une question qu’on me pose régulièrement…  je cours après mon bonheur, je cours après mon équilibre, je cours pour moi «that’s it»…  je ne vous demande pas de courir autant que moi, je ne vous demande même pas de courir…  mais svp respectez mon choix à moi de courir à en perdre haleine!
 
Je vous écris comme ça sort, je me relis un peu, mais je tente le plus possible de ne pas changer l’essentiel, de vous faire vivre comment moi je me sens au moment où j’écris ces mots…  où j’écris ces lignes…  ça sort un peu tout croche, avec plus ou moins de cohérence parfois…  mais c’est comme ça que ça sort, avec toute ma spontanéité.
 
Dans le noir de la nuit
Vers Bromont nous allons
Coureuse fébrile
 
5h35 dimanche matin, on prend la route…  la route vers Bromont…  vers mon Bromont Ultra  55km…  mon dernier et ultime objectif de 2015  aussi, probablement celui qui me permettra de prendre des décisions pour 2016.  Ce sera l’occasion de passer du temps seule avec moi-même, loin du brouhaha du quotidien.  Dans une telle course, je me retrouve souvent seule et c’est bien parfait ainsi, pas de pression, ne pas essayer de suivre, ne pas avoir l’impression d’attendre.  Être à mon rythme à MOI.  Celui qui me convient à ce moment-là!

 
 
Signal de départ
Les coureurs s'élancent
Km en vu

 
Je ne vais pas vous décrire le parcours de mon 55km kilomètre par kilomètre…  ce n’est pas moi ça…  mais je vais vous livrer comment je l’ai vécue moi et moi seul…  et aussi seule…  car cet ultra je voulais le faire seule avec moi-même, meilleure partenaire…  j’avais besoin de ce moment pour moi  pour me centrer, pour me recentrer.  J’ai beaucoup de projets en cours, je veux être certaine d’être dans la bonne direction  être dans ma direction à moi.  Tous ces projets je veux les faire pour moi et pour moi seule…  par pour épater la galerie, par pour plaire aux gens…  pas pour Pierre Jean Jacques…  juste pour moi…  pour réaliser quelque chose…  et réaliser quelques rêves que je caresse depuis des années pour certains.  Et on dirait que depuis le début de l’année 2015 les étoiles sont finalement alignées  certains projets sont déjà entamés, d’autres sont sur la table à dessin, alors que certains mijotent encore dans ma tête.  La vie et la course placent des personnes merveilleuses sur mon chemin.  Certaines de ces personnes m’aident à orienter mes projets, parfois même sans le savoir.

Pendant mon 55km, j’ai pris le temps  le temps de respirer l’air frais, de profiter des paysages… et dès le premier ravito j’ai décidée de partager mon expérience «live» sur mon FB…  Les Aventures de Marly en direct  je savais que plusieurs me suivaient!!! 

Ravito du 18e km... tout va bien... je poursuis!!!

 
24km je me recharge

En direct de LA montée du 29e km... besoin d'un petit boost!!!!
 
Photo prise au 32e km...  je «match» avec le champ de fleurs!
 
Ravito du 36e km je repars... qq crampes au km 32...
 là mes jambes commencent à souffrir...
 mais le mental va bien!!
Run Happy
 
Moins de 7km à parcourir... marche/course... jambes en feu... moral A1
 
Ça monte en ta***
Et encore
Et encore plus


Continuer à enfiler les km, malgré la douleur dans mes jambes… car il n’était pas question d’abandonner, je suis une battante… je veux montrer que rien ne vient sans effort… que tout est possible… même pour une fille bien ordinaire, de faire un ultramarathon en montagne. Cette force que je puise tout au fond de moi me servira un jour, j’en suis certaine, car maintenant je sais que je suis forte.
Franchir l’arrivée…

À mon arrivée je suis bien contente que ce soit terminé  je suis FIÈRE d’avoir franchie «enfin» la ligne d’arrivée  9h24 après mon départ…  c’est long longtemps  et ma première pensée…  je suis tellement contente de ne pas avoir fait le 80km  d’avoir résisté à la tentation de m’inscrire à cette distance qui me fait de l’œil.  Je viens encore une fois d’en avoir la confirmation, je ne suis pas prête pour une telle distance.  Je suis fière d’avoir respecté le «feeling» que j’avais après mon ultra à Blue Mountain en juillet dernier.  Cela malgré quelques questionnements par la suite…  faire ou ne pas faire le 80km…  fiouuuu…  car j’en ai eu bien assez de mon 55km, qui était de plus de 55km comme toute course de trail.  Ceux qui font des distances plus longues ont toute mon admiration, chapeau, vous êtes inspirant.

Aussi, après 2 ultras de plus de 50km en 12 semaines, j'en viens à la conclusion que c'est le max que je peux faire... tout en gardant du plaisir. C'est mon max à moi ;-)
 
Bonheur de franchir la ligne d'arrivée

Trouver la force de courir le dernier km pour franchir l'arrivée
 
 
Remise de LA médaille


Aller au bout de soi


Insatisfaite malgré tout…

Suis-je une éternelle insatisfaite…???...  en passant cela n’enlève rien à la fierté que j’ai d’avoir fait les 55km de l’épreuve, car oui, pour moi c’était une épreuve…  serais-je un jour tout à fait satisfaite…???…  et je ne parle pas seulement de chrono en disant ça…  je trouve qu’encore une fois j’ai beaucoup trop marché  je dois trouver pourquoi ou plutôt comment y remédier  pourquoi jusqu’au 36e km tout va relativement bien, voir même très bien par bout…  sauf une méga crampe au 32e km…  et qu’ensuite tout semble basculer et mes jambes sont très douloureuses…  pourtant je sentais que mon énergie était bien présente, probablement ce qui m’a aidée à conserver mon sourire!

Parlant de mon sourire  je dois avouer, me confesser, que bien non il n’a pas toujours été avec moi  voyons, on parle ici d’un ultra, d’une course que j’ai pris près de 9h30 à compléter…  mais où est-ce que je l’ai perdue…???...  dans la dernière grosse montée de la montagne…  ça devait bien faire la 4e fois qu’on la montait…  ou si c’était trois…  peu importe…  je ne suis pas une grimpeuse, mais bien une coureuse  alors quand je ne cours pas depuis un certain temps ça mine un peu mon moral  et après la dernière descente dans une piste de ski alpin double-losange mon sourire était tout près d’être invisible…  ben non ce n’est pas l’fun tout le long un ultra  mais je n’ai pas sombré dans le «dark side of the moon» comme ce fût le cas pour moi l’an dernier lors de mon 65km de l’uthc!


Un grand constat  je n’endure pas la douleur  courir avec le mal aux jambes, faire comme si la douleur n’y était pas…  non, je ne suis pas capable…  j’ai beau essayer, je n’aime pas avoir mal.  Je n’arrive pas à la gérer cette douleur, à la faire taire, à la mettre de côté, on dirait qu’elle prend le dessus et m’empêche de focusser sur mon objectif.  Elle vient gâcher le party.


Ce que j’aime par-dessus tout de la trail…  des ultras…  c’est que ça te permet de faire de belles rencontres, de partager quelques km en placotant avec d’autres coureurs…  je n’ai pas passé tout mon temps seule…  juste assez.
 

Constats 
Je pars trop vite
Je n'aime pas vraiment grimper des pentes de ski
Je déteste descendre des pentes de ski double-losanges
J'aime les beaux petits sentiers «roller-coaster»
J'aime courir
Je marche parfois plus vite que je ne cours


Repos
Ralentir
Récupérer
Repartir


Il parait qu’on est plus fort que ce que l’on croit… disons qu’hier et encore en ce lendemain, j’en doute…  je suis encore sous l’émotion, la fatigue et surtout toute courbaturée!
 
Je ne dis pas plus jamais je ne ferai  mais je dis que je ne me sens pas prête à plus  et là maintenant, je n’ai pas d’ultra en trail au menu en 2016  mais oui, je laisse une porte ouverte  la possibilité  mais je laisse aussi une porte ouverte à ne pas en faire…  mes objectifs de début de saison sont clairs dans ma tête depuis déjà quelques semaines…  mais là premièrement je prends un repos  un repos actif dans mon cas, car l’inactivité ne me va pas bien du tout…  physiquement et mentalement  ensuite je reprends la route…  oui, oui la route comme dans course sur route  je reprends les intervalles…  et aussi la diversification dans mes entraînements…  mes 2 premiers «vrais» objectifs de 2016 sont le Demi-Marathon de la Banque Scotia à Mtl à la fin d’avril et le Marathon d’Ottawa à la fin de mai.  Pour m’y rendre je prendrai le départ de quelques courses de courtes distances…  je dois travailler ma vitesse...  et non je ne vise pas l’élite  je vise à me dépasser moi pour moi…  le goût de revivre l’adrénaline de la vitesse  et honnêtement, présentement je n’ai pas le goût de courir pendant 10h!
 

Au lendemain…

Ce matin... le jour d'après... un mot, cinq lettres... REPOS!! Je suis courbaturée comme jamais... un bon café, mon ordi et le début de la rédaction de ma chronique pour mon blogue!!!  Voilà le message que j’écris sur mon Facebook.  Je n'ai pas d'autre choix... sérieux je ne me souviens pas d'autant de courbatures... en 4 ultras et 6 marathons... je crois que c'est une première...
 

Tomber
Se relever
Encore
 

Marly the PINK Run’Her :-)
La course pour moi c’est la VIE…  c’est MA vie… :-)

jeudi 8 octobre 2015

Fébrilité…

Prendre le temps d’écrire
Un café à la main
Assise avec son cahier

Une de mes dernières sortie
de course cette semaine!
 
 
Si vous me suivez sur une base régulière, vous n’êtes pas sans savoir qu’approche mon prochain ultramarathon  mon 2e ultra de la saison…  de ma saison…  le 55km du Bromont Ultra  il approche tellement, que c’est ce dimanche que ça se passe.

 
 
Si près du départ et encore si loin de la ligne d’arrivée  car c’est long un 55km…  en tout cas c’est long pour moi, qui ne suis pas une coureuse exceptionnelle.  J’irai donc puiser toute l’énergie en moi, mais également ma détermination et ma persévérance  car je le sais ce ne sera pas facile…  ce n’est jamais facile un ultra…  sur cette distance tout peut se produire.  Je le sais, j’aurai des hauts et des bas.  Les hauts sont relativement facile à gérer, malgré que je devrai peut-être me ralentir, ne pas me laisser emporter par la «facilité» du moment, question de préserver mon énergie et la répartir sur les 55km.  Il y aura des bas, et ceux-ci seront peut-être en haut, lorsque nous serons en grimpe, car montée il y aura…  je ne sais pas comment va s’écrire le récit de cette journée, je me laisse guider par mes pieds, par mon souffle.

À quatre jours de LA course
La coureuse est fébrile
Partir à l’aventure

Dans mon cours de création littéraire d’hier soir nous explorions la poésie.  Pour ma part c’est une sphère de la littérature que je n’ai à peu près pas exploré dans mes écrits, ni dans mes lectures…  je ne crois pas y avoir un grand talent, je n’y connais pas grand-chose, c’est ce que je croyais au départ.  J’y allais donc avec une grande ouverture, le désir de me prêter au jeu, de participer et surtout d’apprendre.  Et encore une fois j’ai appris. 

J’en reviens au Bromont Ultra…  il était bien présent lors des exercices de la soirée…  comme quoi je ne cours pas qu’avec mes jambes, mais également avec mes mots.  Quand je dis que la course c’est ma vie, en voici encore un exemple….  elle coule dans mes veines et laisse ses marques partout autour de moi.

Voici donc mon premier essai de poème, et peut-être le seul de moi dont vous aurez la chance de lire…  mais qui sait…  car... on ne sait jamais…  et plus que jamais je me laisse guider par mes mots, je suis mon instinct, je ne me limite pas dans mes écrits, je n’essais plus de contrôler la fin et la finalité de mon texte…  j’écris, je me livre, je puise tout au fond de moi…  comme dans un ultra.

Vous voyez que la course c’est la vie, c’est ma vie!

Pour vous mettre en contexte, pour créer ce poème, l’animatrice de l’atelier nous fesait écrire des mots sur une feuille en faisant un exercice, et il en ressortait deux mots à la fin.  Mots à partir desquelles je devais m’inspirer afin d’écrire….  d’écrire ce qui serait mon tout premier poème de plus de trois lignes…  et vous ne serez pas surpris de lire qu’il s’agit des mots «Plaisir» et «Course»!

Il en va ainsi de ma tentative de poème…  non, de MON poème….  le mien à moi écris par moi à ma manière,  avec mes émotions….  ce que j’aime de l’écriture c’est qu’on ne peut pas juger l’écrit de l’autre.  Bien sûr, on peut aimer ou ne pas aimer, mais on ne peut pas juger.

Dans quatre jours je vais courir
Courir pour le plaisir
Le plaisir de me dépasser
55kilomètres à courir
Dans les montagnes de Bromont
Plaisir de revoir les coureurs
Courir dans les champs, dans la forêt
Des heures de plaisir à venir
La fébrilité est là, le stress aussi              
Mais pas la peur
Il y a quelque chose de grisant à se dépasser
Aller puiser au fond de soi
Pour le plaisir de courir
Plus loin et plus loin encore

Je fais mes ateliers de création littéraire avant tout pour le plaisir, je les fait pour moi et moi seule… mais je ne vous cacherai pas mon désir non caché d’écrire…  d’écrire un livre…  un rêve que je caresse depuis ma jeune vingtaine…  et je me sens de plus en plus près de le réaliser.  Je ne connais pas la forme que celui-ci prendra…  je me laisserai guider par mes mots, par mon inspiration.  Car c’est pour moi avant tout que je le fais.
 
Au plaisir,
 

Marly the PINK Run’Her :-)
La course pour moi c’est la VIE…  c’est MA vie… :-)



p.s. voici ce qui m'attend dimanche matin...  dès 7h30am à Bromont...  le temps limite est de 10h, je serai donc de retour au plus tard à 17h30...  si je ne veux pas passer sous la table pour le souper!!



samedi 3 octobre 2015

Sous la menace…

Pour ceux qui ne le savent pas hier, vendredi le 2 octobre, j’étais à mon travail au Cégep Édouard-Montpetit, lorsque nous avons été sommés de quitter les lieux à la demande des policiers.  Au bas de ce texte j’y ai inséré quelques liens relatant l’événement.  Suit ici mon texte tel que je viens de le rédiger à 6heure le samedi matin.
 

****

Bref retour sur l’événement vécu hier au Cégep…  non, je ne fais pas que des «post» de course sur Facebook…  et ce genre de publication sur mon blogue est plutôt rare, mais ce matin je sens le besoin de le faire, le besoin d’écrire, le besoin de sortir ça de moi !

Je le sais, vous le savez, nous le savons…  c’était une fausse alerte…  un appel non-fondé, bref un canular…  de bien mauvais goût.

Mais le mal est fait…  ce que nous avons vécu de par notre présence sur les lieux hier matin est non-négligeable et aura un impact sur la vie des centaines de personnes à différents niveaux.   Je ne suis pas psychologue, j’ai des collègues qui le sont et qui vous l’expliqueraient beaucoup mieux… mais je vais vous l’expliquer dans mes mots, comme moi je le comprends, comment moi je me sens.

Même s’il n’y avait pas de réel danger, ce que nous avons appris seulement après avoir été évacué pour certain, et en confinement pour d’autres…  le mal était fait.  Nous avons vécu un énorme stress, et pas au même niveau pour tout le monde.  Et bien tant mieux si certains n’en vivront pas d’impact par la suite.  Nous ne réagissons pas tous pareil au stress, nous ne réagissons pas tous pareil devant la menace.  Car au moment où je me suis fait évacuer du Cégep menace il y avait.  Jamais je n’ai vue autant de policiers…  et ça ne niaisait pas dans les corridors et sur le terrain du Cégep.  C’était d’une évidence qu’ils prenaient la chose au sérieux.  Quelle chose, à ce moment-là nous ne savions pas.

Même si aujourd’hui on sait qu’il s’agissait d’un appel non-fondé, d’un canular de bien mauvais goût.  Le stress engendré lui est bien réel.  C’est un stress énorme.  Ce que nous avons vécu sur place est hors du commun et vient nous ébranler dans notre sentiment de sécurité. Surtout avec tout ce qui ce passe de ce temps-ci dans la société... hier soir j'étais crevée... et je ne cacherai pas que je revois certaines images, surtout du moment où nous sommes sortie à l’extérieur du Cégep rapidement, sur les conseils (ordres je devrais dire) des policiers qui patrouillaient les corridors.  On nous demandait tout simplement de sortir sans nous en dire plus.  Stressant de voir tout ce monde dehors sans savoir ce qui se passait... mais ceux à l'intérieur ont vécu un bien plus grand stress encore, car eux ils ne savaient pas si leur vie était menacée !  J’ai bien honnêtement jamais été si contente d’être dehors au froid sans mon manteau, sans ma sacoche, avec mon simple iPhone et quelques dollars en poche…  on n’avait pas le temps de prendre tous nos trucs, on sortait dans l’urgence.

Il ne faut pas minimiser l'impact d'un tel événement... et personne ne réagit de la même manière! Les dommages psychologiques peuvent être aussi importants que si la menace avait été réelle.

Le message que je veux passer est simple…  quand quelqu’un vit un tel événement, ne minimisez pas l’événement, car VOUS ne savez pas comment ELLE elle l’a vécue.
 

Tout simplement Marly ;-)

 

p.s. de plus en plus vous verrez sur mon blogue des petits textes spontanés, dans le but de partager ce que je vie, et dans le but de pratiquer mon écriture sur une base plus régulière et beaucoup plus spontanée.

 

L’événement décrit par :
Le Journal de Montréal
La Presse`
Radio-Canada
 

* Non je n’ai prise aucune photo, ni rien…  je n’y ai même pas pensée sur le moment.

jeudi 1 octobre 2015

Le plaisir des mots!!

Ode à mon «taper»

Mon «taper» je te déteste... je sais, je sais, tu es essentiel... je dois diminuer mon entraînement avant mon ultramarathon…  

je dois me reposer, je dois garder mon énergie… je dois… je dois…  je dois…

je sais tout ça…

mais non j't'aime pas... il n’y a rien à faire…  toi et moi on n’est pas les «best body»…

tu me fais manger mes émotions... tu me fais sortir des ti-bobos... tu me fais sortir de mes gonds…

tu m'enlèves mon petit bonheur...  tu m’enlèves mon moment à moi…

tu m’énerves…  j’t’aime pas…  je rêve du jour où tu ne seras plus là…

voilà c'est dit... 

sur ce… j'vais aller courir un mini-peu ce midi... :-P



Marly the PINK Run’Her :-)
La course pour moi c’est la VIE…  c’est MA vie… :-)



P.S.
Atelier de création littéraire!  Ceux qui me suivent sur Facebook savent que depuis hier soir et pour quelques semaines je fais un atelier de création littéraire à l’Université de Montréal…  pour m’aider, aider mon inspiration, me pratiquer, etc…  je vais publier sur une base plus fréquente, parfois de court texte, parfois mes chroniques traditionnelles…  mais je vais publier plus souvent ici, faire vivre mon blogue!!

  
Premier exercice fait dans mon
atelier de Création littéraire