mercredi 11 janvier 2017

Rupture


Le plus difficile est souvent de prendre la décision.
Pourquoi ne pas en avoir parlé.
Pour être certaine de prendre ma décision.
Sans aucune influence externe.

Je me suis un peu perdu. J'ai surtout perdu mon sourire à la maison. Car ailleurs il y est. C'est un signe. On s'est perdu. On n'a pas pris la même direction sur le chemin de la vie. Nous ne la voyons pas de la même manière cette vie. Je poursuivrai donc la mienne de mon côté.


Pour vous, rien n'y changera. Je serai la même. Je serai moi. Entière et vraie. Je vous le dit car je veux vous éviter un inconfort. Mais le pourquoi du comment, ça c'est à moi que ça appartient.

Marly ;-)

vendredi 6 janvier 2017

Les montagnes Russes

Les montagnes Russes ce n’est pas seulement un manège. Et surtout ça n’a rien de rigolo. Ce sont les hauts et les bas de la vie. Des Up & Down. De grandes joies et de grandes difficultés.

Je n’écris pas cette chronique pour aller chercher de la sympathie, ni pour me plaindre. Seulement afin de partager avec vous comment je me sentais dans les dernières semaines, les derniers mois. Disons que l’automne n’a pas été de tout repos côté montagnes Russes. J’écris tout simplement pour dire à certaines personnes «tu n’es pas seule dans ce bateau». Mais il t’appartient à toi de changer de bateau! Si tu n’aimes pas la destination de celui-ci.

Pour ceux qui se posent la question. Oui je cours encore. Un peu. Si peu. Très peu. Quand je peux. Quand j'ai le goût. Quand j'ai la motivation. Quand mon corps veut. Quand mon pied suit.

Et ça me va pour le moment. Non, c’est faux. Ça ne me va pas vraiment. En fait. Pas du tout. Mais. Là. J’tannée de me battre. Me battre contre mon corps. Contre moi.

J'ai lâchée l'entraînement? Non. Pas du tout. Diminué un temps. Et repris. Changé. Modifié. Adapté. J’ai un peu (beaucoup) lâché prise. Car c’est épuisant sinon. C’est épuisant de se battre contre soi.

J’ai traversé une mer de fatigue. Elle était intense. La blessure et me battre contre celle-ci m’a épuisé. Cette fatigue a fait partie de mon automne. J’ai appris à vivre avec. À la respecter. À me respecter.

Certains diront, on le savait que c’était la fatigue ta baisse de motivation. Tu es revenu trop vite. Tu en fait trop. Etc. SVP laissez-moi accepter ma fatigue à ma vitesse à moi. Ne soyez pas dans le jugement. Vous n’êtes pas dans mes souliers de course. Je cours pour le sport, mais pas seulement pour ça. Je le fais aussi pour mon bien être mental. Et ça parfois ce désir de bien être est bien plus fort que mon besoin de repos.

Là je cours moins. Vraiment moins. Mais je m’entraîne pas mal. Beaucoup pour certains. Je suis de retour depuis quelques semaines. Je le fais autrement. Je vais chercher mon bien être ailleurs. Différemment. Ça me fait du bien, même si la course me manque. Beaucoup. Une coureuse qui ne court pas, ça reste une coureuse qui ne court pas.

Le goût de la course est toujours là. Présent en moi. Avec le goût de me dépasser. Le moyen restera le même. La course. Mais il y aura probablement du changement dans la distance. Présentement je n'envisage pas d'ultra en 2017. Je dis bien n'envisage pas. Je ne dis pas que je banni cette distance. Mais je prends à tout le moins une pause. J'ai le goût de courir moins longtemps. Plus souvent.

Après ma saison 2016 avortée de force en juillet dernier, j’ai eu à vivre un deuil. Et bien oui. Je sais, je sais, il y a bien pire que ça dans la vie. Je ne suis pas si déconnecté de la réalité. Mais c’était mon deuil à moi. Le deuil de ma saison. De mes ambitions. Et ça, même si je termine 2016 avec 2300km au compteur, majoritairement acquis avant le 8 juillet.

On ne contrôle pas tout dans la vie, et les émotions ça te gruge de l’énergie. Ma fatigue vient aussi de là. En plus du fait de me battre contre la blessure. Et aussi certains grugeurs d’énergie dans ma vie. Tout ça ensemble, ça a fait une fatigue plus grande que je ne le croyais.

Mais là ça va mieux. Beaucoup mieux. Je contrôle la situation. Et j’apporte des changements à ma vie. La mienne à moi. J’en suis la seule responsable.

Ce matin, j’avais besoin. Besoin d’écrire. De partager. De faire la lumière. De voir où j’en suis.

Je regarde vers l’avant. Ma saison de course 2017 à l’horizon. Et je dessine un calendrier tentatif. Exploratoire. Je regarde la possibilité de. J’attends. J’attends d’avoir un signal de mon corps avant de me lancer.

Ma blessure de course m'a fait perdre du terrain. Perdre la forme. Gagner du poids. Perdre la motivation. Mais je n'ai en rien perdue ma passion de la course, le goût de courir et même de me dépasser. Mes multiples arrêts de course des derniers mois mon donnés du temps. Temps de penser à mon avenir de coureuse. Mes ambitions. Mes aspirations.

Les jours noirs ne sont pas tous aussi noirs. Certains sont gris. Et j'ai même plusieurs journées roses. De plus en plus souvent. J'avance.


Marly ;-)



jeudi 5 janvier 2017

Hymne à la course



Courir n’est pas seulement courir.
Courir c’est beaucoup plus.

La course ce n’est pas seulem
ent courir. 
C’est un moment pour soi. 
Avec soi. 
Et ça.
Ça n’a pas de prix.
Ça ne nécessite pas de médaille.

La course c’est également un bon moyen de sociabiliser. 
Ça nous permet de rencontrer nos «semblables». 
Car entre coureurs on se reconnaît. 
On se comprend.

La course c’est un moyen de se dépasser. 
Se surpasser. 
Ou de se reposer.
Reposer l'esprit.

La motivation à courir diffère d’une personne à l’autre. 
Et même d’un moment à l’autre.

Parfois je cours pour le plaisir. 
Parfois par besoin de faire le vide. 
Par besoin de me retrouver seule avec moi-même. 
Pour me dépasser. 
Pour aller plus loin. Et plus loin encore.
 Ou tout simplement pour profiter du moment présent.
 Pour prendre l’air.
 Il y a autant de raisons de courir qu’il y a de coureurs.


Marly ;-)

mercredi 4 janvier 2017

Positive



Sortir courir.
Aller faire le vide.
Pour mieux faire le plein.
Prendre du recul.
Repartir à la base.
Peut-être une nouvelle base.
Mais repartir.
Rebondir.
Revenir.

Tannée de me battre.
De me pousser.
De me dépasser.
Je veux juste avancer.
Aller devant.
Aller de l’avant.
Ça ne veut pas dire faire plus ou faire mieux.
Juste faire.
Faire pour moi.
Faire par plaisir.

Besoin incommensurable de m'éloigner.
De faire le point avec moi.
Pour moi.
Je suis au bord d'un grand virage.

Arrêter le temps.
Prendre le temps.
Prendre mon temps.
Pour moi.


Marly ;-)


lundi 2 janvier 2017

Nouvel an

Question de ne pas perdre ma première publication de l'année sur Facebook, je copie ici!!!

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2017... Mais que me réserves-tu? Je n’ai pas de boule de crystal pour le savoir. Mais je sais que tu seras une année de changements. Je le sais, je le sens. J’avancerai un pas à la fois, à ma vitesse, à ma manière… pour moi!
Une nouvelle année, un nouveau chapitre au livre de ma vie. Une page vierge en ce premier jour de l’an, mais que je remplirai au fil des jours, des semaines et des mois.

2016 tu as pris fin en queue de poisson. Plusieurs déceptions, mais je ne m’y arrêterai pas, je préfère regarder le côté rose de la vie, plutôt que le côté sombre… j’en garderai de bons souvenirs, et aussi plusieurs apprentissages. Je préfère aller de l’avant, que de constamment regarder derrière.

Bonne année 2017 à vous tous!!!


Marly ;-)