lundi 27 avril 2015

Les débuts de Marly…

Je suis en pleine rédaction pour ma première conférence…  je dois trouver de quoi je vais parler…  et les photos qui représentent bien ma progression…  pour cela je revisite mes chroniques sur mon blogue…  à partir de la chronique numéro 1…  la toute première…  la fois où je me suis lancée dans le vide sans savoir…  sans savoir où ça me mènerait tout ça…  mais finalement ma passion a débuté bien avant


Dans l’une de mes premières chroniques j’explique d’où me vient cette passion comment tout ça a débuté…  dans les prochaines lignes vous retrouverez des extraits de ladite chronique relatant mes débuts…  

Tout a débuté au gym…  découverte que j’ai fait à mon entrée au Cégep…  il y a «far far» longtemps…  ma passion de la course est issu de là…  mais pas juste comme ça…  il y a eu un processus…  une évolution, une progression

Le gym m’a permis de faire de belles rencontres dans ma vie…  des rencontres souvent significatives du point de vue sportif…  oui, oui…  et pas significatives du point de vu dont vous le pensez…  désolé ce n’est pas une chronique «crunchy»… 

J’entends par rencontres significatives…  des gens qui te permettent de découvrir une passion, de voir que de donner ton maximum peut t’apporter énormément…  voici quelques-unes de ces rencontres faites dans un gym…  qui ont fait de moi la coureuse passionnée que je suis aujourd’hui

Je dois tout d’abord vous dire que…  non je ne faisais pas de sport quand j’étais jeune…  au secondaire je skippais les cours d’éduc pour n’importe quelles raisons…  pourquoi?  à ce moment j’aurais tout simplement dit : je ne suis pas sportive… maintenant je peux dire que je ne suis pas une fille de sport d’équipe…  ensuite au niveau collégial…  j’ai fait la découverte du gym du Cégep de Sherbrooke…  bon pas le plus chic au monde…  pas le pire non plus…  ce qui m’y a attirée en tout premier…  dans mon souvenir je dirais…  les gars…  et j’en ris encore aujourd’hui…  mais c’est vraiment ça…  là je sais que vous êtes ben crampés à me lire devant votre ordi…  ben quoi…  c’est vrai de vrai…  les gars ont fait de moi la sportive que je suis…  Merci les gars!!!...  au niveau collégial je m’entraînais avec les gars de techniques policières…  c’était à peu près les seuls qui s’entraînaient à cette époque…  on remonte au tout début des années ’90… 

Ensuite, je suis in et out des gyms pour quelques années… comme pas mal de gens… j’ai fait le tour…  arrêter quelques mois…  recommencer…  etc…

Première rencontre significative dans un gym…  hiver 1997-1998 je commence les classes de spinning à Sherbrooke…  au Maxi Club plus précisément…  un gars me dit…  cet été tu viendras faire du vélo de montagne avec nous autres…  tu vas aimer ça…  le temps passe et l’été arrive…  1-2-3 essais…  je tombe en amour avec ce sport…  adieu piste cyclable…  Bromont here I am…  de l’été 1998 à l’été 2003 j’ai pratiqué ce merveilleux sport sur une base plus que régulière…  passe de saison et tout le kit…  la parfaite XC Mountain Bike GIRL…  arrive à la montagne au lever du jour pour grimper la montagne avant l’arrivée des gars de DH (lire down hill)…  une fois c’est pas suffisant pour me rassasier…  alors habituellement 2 et parfois 3 montées…  non, non, pas en chair lift…  power Marly…  ensuite «enjoy the pool» et bronzage au menu…  l’avantage de rouler au même endroit qu’un centre aquatique…  wow, que de beaux souvenirs me reviennent…  

Deuxième rencontre significative…  Gym Drummond automne 2000…  bon je vous épargne le pourquoi du comment je suis allé vivre dans ce coin…  dans ce gym on dirait que tous les entraîneurs font du triathlon…  comme je suis une cycliste et que je suis assez forte…  un d’entre eux me parle de triathlon…  comme ça tout bonnement…  été 2001 je vois de quoi il s’agit pour la première fois…  et voilà que je tombe en amour…  wow, quel dépassement de soi…  natation, vélo et course…  back-à-back…  sans arrêt…  moi aussi je veux faire ça…  seuls problèmes…  assez majeurs tout de même…  je ne nage pas…  et je ne cours pas vraiment (juste un peu comme bien du monde, mais si peu que ça ne doit pas s’appeler courir)…  eeeeee…  on fait quoi quand on est en amour…  on fait des efforts, des sacrifices, on se dépasse…  je ne fais ni une ni deux… automne 2001 je débute les cours de natation…  chanceuse que je suis, pas besoin de faire le niveau 1, car je peux mettre ma tête dans l’eau…  hahaha…  et je nage en petit chien…  progression assez rapide, en janvier 2002 je joins le club des maîtres-nageurs…  je suis dans le couloir « lent », voir même « très lent »…  mais on s’en fou, je nage c’est ça l’important…  au même moment je débute la course…  sur le tapis roulant au gym avec les encouragements des entraîneurs…  comme toute personne qui débute, j’alterne la course et la marche…  jusqu’à pouvoir courir 30 minutes en continu…  et à la fin de fin juin 2002 premier triathlon à Drummondville…  pour en faire 4 à ma 1ère saison…  et comme je suis une excessive…  l’été 2003 environ 10 triathlons…

Petit interlude…  un bébé, puis deux bébés…  le triathlon est trop difficile à réintégrer à ma vie…  je décide de me consacrer à la course…  qui est plus «facile»…  prend moins de temps, moins de place dans un agenda…

[…]

J’ai fait tout plein de rencontres hors-gym qui m’ont fait découvrir le sport…  je n’ai pas parlé du gars qui m’a fait acheter mon 1er vélo de montagne…  vélo avec lequel je me suis pété la gueule à plus d’une reprise…  ni du gars qui fait qu’aujourd’hui j’ai un vélo de montagne double suspension…  ni parlée de la fille qui m’a convertie au vélo de route (ben quoi pas juste les gars qui m’influencent)…  ni du gars à cause de qui j’ai acheté mes premières bottes de marche pour faire de la randonnée pédestre… ou celui avec qui j’ai découvert la raquette à neige…  ou de la fille qui m’a initiée au ski de fond à l’hiver 1997-1998 (oui, oui l’hiver du verglas)…  ni de ma sœur qui a tenté de me faire aimer le roller blade ou le gars qui m’a donné des patins pour Noël…  (je ne désespère pas… un jour j’aurai de l’équilibre)…  ni parlé du gars qui m’a fait faire du kayak de mer en plein milieu du fleuve avec comme point de départ L’Île-aux-Coudres…  

Tout ça pour dire que ceci n’est qu’un bref résumé de ma progression dans l’univers du sport…  car souvent on me demande comment je suis arrivée là!!!  Maintenant vous en savez un peu plus… 

J’ajouterais que près de 4 ans après l’écriture de la première édition de cette chronique...  j’ai découvert le trailrunning…  et oui, je suis également tombé en amour avec ce sport…  probablement un mix naturel de mes antécédents de randonnée pédestre, de course et de vélo de montagne

Et je visite toujours le gym sur une base régulière...



Ma passion pour ces sports m’apporte la santé, tant physique que mentale…  mais également des amitiés insoupçonnées…  des gens que je n’aurais pas rencontrés autrement que dans notre passion commune…

Découvrez votre passion, vivez là….!!!...

Marly the PINK Run’Her :-)
La course pour moi c’est la VIE…  c’est MA vie… :-)


Vous pouvez lire la version originale intitulée tout simplement Marly au gym 

lundi 20 avril 2015

Préparation Marathon…

Marly tu te prépare comment pour le marathon

Il y a plusieurs aspects à la préparation pour un marathon…  il y a l’entraînement physique…  et la préparation, disons «accessoires»…

Je vais vous partager comment moi je me prépare pour le marathon d’Ottawa qui aura lieu sous peu…  j’ai fait quelques essais et erreurs au cours de mes cinq marathons précédents…  ce qui fonctionne une fois ne fonctionnera pas nécessairement pour toujours….  et surtout ce qui fonctionne pour moi, ne fonctionnera peut-être pas pour vous…  il faut faire des essais…  surtout du côté «accessoires»…


Et j’ai appris avec les années que lors d’une course officielle, dans ce cas-ci un marathon…  il arrive parfois que l'on ait fait tous les trainings à la lettre et que les astres ne soient tout simplement pas alignés…  et que ça ne va pas comme prévu, et ce malgré toute la préparation…

Avec un plan ou avec pas de plan

On me demande souvent quel plan d’entraînement je suis pour un marathon ou pour un ultra…  ce que je fais comme entraînement…  qui est mon entraîneur…

Dans une chronique précédente, j’en faisais part…  pour le marathon d’Ottawa, je suis le plan de JF Harvey du livre Courir Mieux, en y ajoutant cependant des km sur mes longues sorties…  et en ajustant en fonction de mon «commute running»…  pas question de le mettre de côté celui-là…  je l’ai adopté…  alors mes jours d’intervalles sont en fonction de mon non-commute-running…  ou pendant mon commute-running…  mais souvent je profite de mon lunch run pour les faire sur un TreadMill à la salle d’entraînement au travail…  surtout en période hivernale…

Je cours pour le plaisir…  et je n'ai pas de plaisir dans un cadre trop contraignant…  j’ai un petit côté délinquante…  le plaisir doit primer!!  tout en respectant les grandes lignes directrices de la course…  telle que la progression progressive… je suis/ j'essaie de suivre mon plan le plus possible...  je l'adapte...  bref...  je respecte les «long run»...  l'augmentation graduelle...  la progression...  et j'essaie fort de faire des intervalles 1 fois par semaine…  si possible deux fois, comme le suggère JF Harvey…  mais ça je dois avouer que j’ai parfois de la difficulté…

Pas de coach pour ne pas me faire dire que je ne respecte pas le plan du coach…  que je ne l’écoute pas…  pas de coach également pour ne pas me sentir «coincée»…  pour l’instant c’est ça…  et ça ne veut pas dire que ce sera toujours comme ça…  on évolue, on change.

Mais je ne fais pas que de la course…  ah non…  je suis à la base une fille de gym…  alors j’essaie de faire de la musculation au moins deux fois par semaine…  comme je dis souvent…   ce n’est pas la course qui va me faire de beaux bras…  hihihi…

Et comme je viens du monde du vélo…  et cela bien des années avant mon amour pour la course…  je fais du spinning pendant l’hiver…  j’essaie de me limiter à 2 classes par semaine…  je dis me limiter, car il fût un temps où j’en faisais jusqu’à 5 classes/semaine…  et l’été je voyage au travail à vélo, quand je ne suis pas à la course…  je fais du vélo de route…  pas assez à mon goût l’été dernier, mais je compte bien me rependre cet été…  et je fais un tout petit mini peu de vélo de montagne…  mais comme je n’ai pas le temps de tout faire, je dois faire des choix…  en fonction des objectifs établis…  et cette année ceux-ci sont du côté de la course…  du marathon et de l’ultra…

Je crois que de faire plusieurs activités m’aide à ne pas tomber dans la monotonie…  et l’ennuie…  aussi ça change le mal de place comme on dit…  et j’y trouve du plaisir…!!!...


Tester, tester, tester…  ne rien laisser au hasard…

On ne contrôle pas tout le jour de LA course…  on a beau avoir fait tous les trainings à la lettre…  on ne contrôle pas comment notre corps va collaborer, quelle température il fera…  mouillera, mouillera pas…  voilà pourquoi je considère l’aspect de la préparation «accessoires» ou des accessoires tout aussi importante…  ce n’est pas le temps le jour du marathon (ou d’une course importante) de faire des essais…  on garde nos recettes gagnantes…  mais pour connaître ces dites recettes gagnantes nous devons dans un premier temps en avoir fait l’essai…

Dans la préparation du marathon c'est important de reproduire le jour J…  c’est-à-dire…  par exemple…  courir à la même heure et prendre le même petit déjeuner…  si on a l’habitude de courir en soirée, il est bon de faire nos entraînements du w/e à l’heure prévue du départ de la course…  par exemple à Ottawa le départ du marathon ce fait à 7am…  si tu n’as jamais couru à cette heure matinale pour certain, il est possible que ton corps réagisse…  qu’il n’aime pas trop…  qu’il se demande ce qui ce passe…

Il faut tester l’hydratation et l’alimentation qu’on aura pendant le marathon ou l’ultra…  pour ma part comme j’ai un estomac hypersensible je me dois d’être autonome sur la course…  je ne prendrai que de l’eau sur le parcours…  je dois faire le test de ma boisson d’électrolytes…  et de mes barres de fruit et mes gels…  je ne laisse rien au hasard…  j’essaie d’éliminer l’inconnu…  et de prendre ce qui me convient à moi….  ce qui n’est pas nécessairement le cas de ce que je retrouverai sur le parcours…

Dans la série des tests…  dans les plus importants il y a les runnings…  ceux qui nous feront parcourir 42,2km…  c’est important d’y être habitué, confortable…  les bas…  et LE ti-kit de course…  s’assurer que celui qu’on portera ne nous irritera pas le jour J…  ce n’est pas le moment de faire dans la nouveauté
Il est important de laisser le moins d’inconnu possible…  car comme on ne contrôle pas tout, aussi bien essayer de contrôler ce qui est en notre pouvoir….  car pour ce qui est de la météo, même si on signe une pétition pour avoir un 15 degrés nuageux, je n’ai pas de garanti que Dame Nature va obtempérer…  tout ça pour dire qu’on ne contrôle pas la météo…  ni comment sera notre corps ce jour-là…  car comme dans la vraie vie, il arrive qu’on ne soit pas top shape….  et on espère toujours que le jour du marathon tout ira bien…  en contrôlant ce qu’on peut on met toute les chances de notre côté…  ça enlève un stress, ça rassure



ET le plus important...  il faut avoir du plaisir...  profiter de chacun de ces kilomètres qui nous appartiennent...  prendre le temps de profiter...  il ne faut pas le faire pour impressionner...  il faut le faire pour soi!


  

Marly the PINK Run’Her :-)
La course pour moi c’est la VIE…  c’est MA vie… :-)

lundi 13 avril 2015

Revisiter mes marathons...

Marly tu penses à quoi quand tu cours  une question qu’on me pose à l’occasion…  dernièrement, lors de ma longue sortie, je me suis mise à repenser à mes marathons précédents  mes cinq marathons…


Il y a une seule une première fois...
Ma médaille du Marathon d'Ottawa 2010
À l’approche du Marathon d’Ottawa…  qui sera mon 6e…  j’ai le goût de revisiter mes marathons…  car chaque marathon est un voyage en soi, un voyage à l’intérieur de soi…  la route qui nous y mène est souvent sinueuse…  il y a les hauts et les bas de l’entraînement…  et les hauts et les bas le jour du marathon

Les hauts et les bas...  comme des montagnes russes...


La fierté de franchir la ligne d’arrivée n’est pas seulement pour les 42,2 km que l’on vient de courir…  la fierté est également d’avoir persévéré dans les moments plus difficiles de l’entraînement…  d’avoir réussi à faire cesdits entraînements…  tout en continuant notre vie sociale, familiale et le travail…  car il n’y a pas que la course…  même si dans mon cas elle occupe une place très importante dans ma vie

Je n’ai peut-être pas voyagé dans différents pays…  mais je peux dire que j’ai fait 5 voyages à l’intérieur de moi…  5 marathons comme je disais…  je me prépare à mon 6e…  à mes marathons je dois ajouter mes ultras marathons…  ils sont deux à ce jour, mais d’autres s’ajouteront, dont au moins un cette année…  ça, ce n’est pas un voyage, c’est une expédition…  j’en reparlerai dans une prochaine chronique…


Il n’y a qu’une seule première fois…

Sur la ligne de départ de
mon premier Marathon
Ottawa 2010



Mon premier marathon  Ottawa 2010  je ne savais tellement pas ce qu’était un marathon, ni où il me transporterait…  quel voyage il me ferait vivre  tout ce que je savais c’est qu’à ce moment-là de ma vie j’en avais besoin  j’avais besoin de m’investir  besoin de me divertir  besoin de me trouver moi  me retrouver devrais-je dire…




C’est donc avec un entraînement plus ou moins inventé…  dans le sens que je n’ai pas suivi de plan, ni fait une «clinique marathon» dans une boutique de course…  je ne connaissais pas ça…  j’avais mon expérience de quelques demis…  j’ai pris les conseils de tout un chacun, j’ai fait des lectures sur le sujet…  je courais et je courais encore «that’s it»…  j’en avais grandement besoin…  pour fuir peut-être…  je ne sais pas, ce n’est plus important aujourd’hui…


À quelque semaines du grand jour j’ai débuté mes entraînements avec le club de course de St-Bruno, dont je n’avais entendu que grand bien…  et l’entraîneur m’a donné quelques conseils…  surtout la veille du marathon, car je l’y ai croisé…  des conseils qui seront à jamais gravés dans ma mémoire, des conseils que j’entends dans ma tête à chaque départ de marathon maintenant…  je venais de lui dire que je visais faire 3h45…  je me basais sur mes temps au demi et au 10km…  et là, à la blague en voyant le «pace bunny» (lapin de cadence) de 3h45, je lui dis : « je ne peux pas croire que je vais suivre ce gars-là pendant 3h45 »…  et lui de me répondre « tu ne suivras pas lui, tu vas suivre celui de 3h40 »….  eeeeee….  impossible, je ne suis pas si rapide…  «Keep an eye on him» qu’il me dit…  car si tu cours avec celui de 3h45, il n’y a pas de garantie qu’il arrivera en 3h45…  tout peut arriver pendant un marathon…  et c’est ce que j’ai fait…  j’ai gardé un œil sur le 3h40…  au loin derrière lui…  je l’ai même dépassée vers le 19e km…  erreur de débutante…  tout ça pour terminer mon premier voyage en 3h42 et des poussières…  je flottais littéralement…  j’ai braillé toutes les larmes de mon corps à l’arrivée…  larmes de fierté en grande majorité, larmes de trop-plein de refoulement d’émotions…  j’étais maintenant marathonienne

Toronto WaterFront
Septembre 2010
Et là vous comprendrez que j’ai eu la piqûre  une semaine après je m’inscrivais à un 2e marathon, soit le Toronto WaterFront qui avait lieu à la fin de septembre de 2010…  encore là un voyage sous le signe des émotions…   mon meilleur chrono au marathon  3h36…  je me demande encore comment j’y suis arrivée…  et comment je pourrais y arriver à nouveau à ce chrono…  ce marathon bouclait la boucle d’une année des plus difficile  j’avais plus ou moins suivi un plan d’entraînement…  plus moins que plus…  j’avais eu un été sous le signe de la course et du duathlon… 



Marathon d'Ottawa 2011
Mon 3e marathon Ottawa 2011…  ouffff…  celui-là j’ai pris toute une débarque…  dans ma tête en tout cas…  ce n’était pas du tout le même chrono…  là j’ai compris l’expression «respect the distance»…  J’ai fait 4h09…  je sais, je sais, c’est un chrono tout à fait respectable…  mais quand tu as fait 3h36 la pilule est plus difficile à avaler…  2011 c’est là que mes blessures sont apparues…  dont une fasciite plantaire au pied droit…  j’ai dû arrêter brièvement la course, et ensuite la reprendre avec moins de volume…  j’avais eu un après Toronto très pénible…  dépression post marathon…  épuisement…  trop c’est comme pas assez…  


Marathon d'Ottawa 2012
Viendra ensuite mon 4e marathon Ottawa 2012…  oufffffff à la puissance 1000…  encore pire que pire…  4h35 de mémoire…  on n’est pas à une minute près…  je n’ai même pas le goût de vérifier sur Sportstats…  mais que s’est-il passé…???...  je sais que c’est ce que vous vous dites…  il s’est passé une autre blessure…  après un peu beaucoup trop de trail et trop peu de route probablement…  quelques semaines avant le grand jour j’ai eu un claquage au mollet gauche (face interne)…  quelques traitements de physio et diminution du volume et de l’intensité de course……  j’ai tout de même pris le départ avec ma détermination et ma tête de cochon…  avec le recul je peux dire que je n’avais pas compris le «respect the distance» finalement…  autour du 17e km douleur au mollet…  claquage à la face externe…  course/marche jusqu’à l’arrivée…  «je suis une battante pas question d’abandonner»…  c’est ce que je me dis dans ma tête à ce moment-là…  je ne crois pas que ce soit une sage décision…  loin de là…  mais en pleine action c’était ma décision…  à froid assise à ma table de cuisine en rédigeant cette chronique je vous dirais que j’aurais dû abandonnée pour ne pas empirer ma situation…  je n’aurais même pas due prendre le départ de ce marathon…  plus facile à dire qu’à faire…  bref, un marathon à oublier direz-vous…  non, au contraire, un marathon à me souvenir…  pour ne pas refaire les mêmes erreurs…  j’ai appris de ce marathon

2013 je décide de sauter mon tour  au moment de faire mon inscription en janvier je reviens tout juste d’un it-band..  la %&? de bandelette…  je crois que j’ai compris la leçon…  pas de départ de marathon cette année  je décide de consacrer ma saison à la trail exclusivement…  ce que je fais depuis le marathon de mai 2012...  je boude la course sur route...  je cours un mini peu sur route en training, mais pas de marathon…  

Marathon d'Ottawa 2014
avec mon «pace bunny» perso
Mai 2014 de retour sur la ligne de départ du marathon d’Ottawa…  mon retour sur route a débutée à l’automne 2013…  6 mois…  je sais que ce n’est pas suffisant, je sais que ça va faire mal…  mais j’ai une tête de cochon et ma détermination…  toujours là ces deux là…  comme des larrons en foire…  et un ami sera mon lapin personnel…  objectif minus 4h…  les longues sorties sont difficiles, lire pénibles…  mais j’arrive à les faire…  au départ du marathon je suis plus ou moins confiante…  au fond de moi je sais que ce sera difficile…  j’avise même mon lapin que je ne crois pas faire le chrono planifié…  il me dit que peu importe, il sera avec moi du début à la fin…  chrono final 4h18…  encore une fois un chrono acceptable, je le sais…  je sais aussi que je suis chanceuse de pouvoir courir…  pour une fois la déception n’est pas trop grande…  je ne suis pas fâchée…  je sais surtout que je n’ai pas assez de km dans les jambes…  mais je sais que ce n’est pas mon dernier marathon…  je suis une marathonienne

Fière de ma médaille...  un 5e marathon!

Ainsi donc, je prendrai le départ du Marathon d’Ottawa le 24 mai prochain la tête haute, avec tous ces souvenirs en tête   prête à faire un nouveau voyage  j’ai beaucoup de km dans les jambes cette année, j’ai vraiment fait mes devoirs  mes longues sorties, des intervalles  je suis même sortie cet hiver dans toutes sortes de conditions…  maintenant je sais  je sais que je dois respecter la distance  je sais que tout peut arriver le jour du marathon je sais que je ne contrôle pas tout pendant 42,2km…  mais ce que je sais plus que tout  c’est que je franchirai la ligne d’arriver la tête haute et fière  fière de mes entraînements pour m’y rendre, les hauts et les bas  fière de ce nouveau voyage  fière d’avoir la chance de pouvoir courir une telle distance  juste fière  le chrono c’est un plus

Et je sais que ce ne sera pas le dernier…  je suis une marathonienne… 


Marly the PINK Run'Her :-) 
La course pour moi c'est la VIE...   c'est MA vie... :-) 

mardi 7 avril 2015

L’analyse…

Marly se fait analyser… 

Le Dimanche 29 mars, c’était le jour de vérité...  mon jour de vérité…  le jour de mon analyse biomécanique de course...  à la Maison de la Course…   pas une analyse n’importe comment…  une analyse faite par un kinésiologue…  mon paparazzi était avec moi afin de documenter visuellement ma séance…


Je sais qu'à quelques semaines du Marathon d'Ottawa ce n'est pas le temps de faire de grands changements...  mais je crois que d'être consciente et de porter attention à quelques détails fera certainement une différence...


Retour dans le temps…

Je ne suis pas la fille qui participe à tous les concours  mais il y a quelques semaines un des concours sur FB m’a pas mal interpellé…  une analyse biomécanique de course à la Maison de la Course  rien de moins…  alors je suis les instructions, je «like» la page du Salon de la Weekend Santé et je partage le tout sur ma page…  je n’ai absolument rien à perdre, que je me dis…  tout à gagner  et cette fois-ci c’est le cas de le dire…  j’étais bien contente quand la Dame de la Chambre de Commerce m’a téléphonée pour me dire que j’étais la gagnante de l’analyse de course…  je crois (à sa voix) qu’elle ne savait vraiment pas quel beau cadeau elle venait de me faire…  car quel coureur n’aime pas recevoir un cadeau relié directement à sa passion pour la course  en tout cas moi j’aime ça…

Bref, je suis bien contente d’avoir gagnée cette analyse…  je suis allée la faire par curiosité, avec ouverture d’esprit…  c’est ce que je me disais…  bien honnêtement, je ne ressentais pas vraiment le besoin de faire cette analyse…  mais quand c’est un cadeau, on n’a rien à perdre…  même si parfois je préfère vivre dans le déni et ne pas savoir…

Dans ma tête à moi…  ma perception…  je pensais qu’on faisait surtout une analyse de course quand on avait une blessure…  pour changer notre patron de course, afin de ne plus se blesser…  ou pour passer au minimaliste…  moi, sérieusement j’y allais vraiment plus par curiosité…  et je me disais que c’est certain que je vais apprendre quelques petits trucs que je pourrai appliquer…  je n’ai pas le goût, ni ne ressens le besoin de changer mon patron de course…

Déroulement de la séance…  

Avant même de me faire courir, il m’a posé tout plein de questions, afin de bien connaître mon profil de coureuse…  depuis quand je cours, mes blessures, mon expérience de course, mes objectifs pour la saison, etc…  il prend le temps de bien regarder mes chaussures de course…  elles lui parlent, lui disent comment je cours…  ça ne peut pas mentir…



La course se fait sur un tapis, et il y a deux caméras qui me filment…  il me fait courir une première fois, sans faire un seul commentaire…  il  me laisse courir à mon naturel, sans intervenir…  on regarde ensemble la vidéo…  je suis en mesure de voir moi-même quelques «patern» que j’ai…

C’est la première fois que je me voyais courir…  car pendant l’analyse on est filmé et on se regarde…  il m’explique ma posture  m’explique quelques correctifs simples que je peux apporter et qui feront une grande différence…  on retourne sur le treadmill appliquer la théorie…  tout en filmant…  on regarde à nouveau…  on analyse…  même moi la non-spécialiste je pouvais dire quelques changements que je voyais…  et on retourne à nouveau faire un test de course… 



Il travaille beaucoup en renforcement positif…  au lieu de me sortir une série de choses que je ne fais pas de façon adéquate, optimale…  il me montre ce que je fais de bien…  car tout n’est pas tout croche…  j’apprends donc que je ne suis pas si tant pire que ça…  c’est certain que j’ai des petites choses à améliorer…  et que je vais courir plus économique…  plus fluide…  bon je ne vous expliquerai pas mon cas en détails…  ma force n’est pas là et ce n’est pas le but de ma chronique aujourd’hui…



Il a pris un par un les points importants qu’il voyait à améliorer…  il n’a pas fait de drame, ne m’a pas fait sentir comme une pas bonne…  il m’a expliqué tout simplement, avec des démonstrations, comment améliorer ces points…  simple et efficace

J'ai eu beaucoup de plaisir tout au long de l’analyse...  et ses explications sont vraiment géniales...  il rend ça simple...  et c'est clair que c'est un passionné :-)

Bien entendu il n’y a pas de magie…  pas de changement instantané…  j’ai maintenant quelques exercices de renforcement musculaire…  dans mon cas, plus particulièrement pour renforcer mes muscles ischio et fessier…  et quelques trucs à appliquer dans ma course…  dans mon cas quelques mots clés…  serrer les omoplates…  reculer un brin ma tête…  170 ppm….123123123…  comme un métronome…  mouliner…  lever talon vers les fesses…  lever genou vers l’avant…  voilà la petite chanson que j’entends maintenant dans ma tête en courant…  vous voyez…  rien de bien sorcier…

Bien sûr il est fortement recommandé de faire un suivi…  pour voir si on applique bien les trucs…  et aussi voir où on en est rendu…  c’est certain que je le ferai à l’automne…  dans la saison «morte»…  un bon moment de l’année pour changer des trucs plus importants…  car à quelques semaines du Marathon d’Ottawa je ne peux pas faire de grands changements…

Il ne nous laisse pas partir comme ça sur quelques conseils…  non, non…  en arrivant chez moi j’avais déjà un courriel avec tous mes petits films de course…  oui, oui, je suis une vedette de mes propres vidéos de course…  et en plus, une série de recommandations d’exercices d’étirement et de musculation…  mais pas juste une liste comme ça dont on ne sait plus comment faire, car on a oublié suite à la démo de l’expert…  non, non, on a de petites vidéos nous le démontrant…  et si on a des questions il ne faut pas hésiter de communiquer avec l’expert…  c’est normal de ne pas tout retenir…  et aussi de se poser des questions…

Après quelques jours de mise en pratique…  la technique semble rentrer…  bon ce n’est pas le bon mot à utiliser…  mais je sais que vous me comprenez…  j’ai sérieusement l’impression de courir plus légère…  c’est peut-être juste une impression…  mais c’est peut-être vrai également…  le temps me le dira…  je sais que je ne vais pas tout intégrer à la perfection en quelques sorties…  il y aura des ajustements à faire j’en suis consciente…  Je me suis rendu compte que mes jambes lorsqu’elles sont fatiguées, elles lèvent moins haut derrière…  je dois vraiment renforcer ces muscles…

Comme je le disais…  cette analyse a été effectuée par un spécialiste…  lui il peut bien l’expliquer…  pas moi…  lui il est kinésiologue….  pas moi…  moi, je suis une coureuse passionnée…  je trouvais important de demander à Étienne de la Maison de la Course de nous expliquer en quoi ça consiste cette analyse biomécanique de la course.  Voici donc sa réponse…

La pertinence de l’analyse biomécanique...  
Par : Étienne Guillemette, Kinésiologue
Premièrement, la course à pied semble relativement simple à première vue, mais en réalité, c’est plus complexe que ce que l’on croit. D’où l’importance de ne pas se fier sur Pierre, Jean et Jacques pour modifier quoi que ce soit dans votre façon de courir!  Il est nécessaire de consulter les bons spécialistes et le kinésiologue fait partie de ce groupe. Il est un professionnel de la santé, spécialiste de l’activité physique, qui utilise le mouvement à des fins de prévention, de traitement et de performance. Il saura trouver les bons mots pour vous amener dans la bonne direction, votre direction! OUI, vous pouvez songer à faire analyser votre technique de course même si vous n’êtes pas blessé! N’attendez pas que ça arrive,  vaut mieux prévenir que guérir. Vous êtes des perfectionnistes? Vous voulez débuter et progresser en toute sécurité? Vous voulez améliorer vos performances sur 5k, 10k ,21k ,42k et même les utlras? Vous êtes curieux et voulez faire le point tout simplement, le service d’analyse de la MdlC est la solution.  Que vous soyez débutant, intermédiaire ou avancé, vous trouverez votre compte.
 L’analyse que nous offrons est des plus complètes et la qualité de notre station d’analyse rend l’expérience encore plus agréable et efficace. Elle est d’une durée totale de 1h30. Nous débutons toujours par faire connaissance avec le Questionnaire du coureur afin de mieux connaître votre historique et bien cerner vos objectifs. Nous analysons ensuite la posture en statique et quelques tests seront effectués afin de cerner les faiblesses/instabilités du coureur. Inévitablement, des exercices de renforcements musculaires spécifiques seront proposés en ce sens. Le client passe ensuite sous les projecteurs et caméras pour une première vidéo technique! Nous décortiquons le geste sous tous ses angles (frontale/latérale/postérieur) ciblant à la fois les éléments efficaces et moins efficaces de la technique du coureur. À ce moment bien précis, le kinésiologue outille le client afin qu’il puisse le plus aisément possible accomplir une foulée qui sera plus sécuritaire, dynamique et efficace! Les éléments techniques sont pratiqués et installés un à un, afin d’éviter la surcharge et le découragement! Généralement (selon le niveau du coureur), le temps alloué à la pratique représente 30 à 50% de la durée totale de l’analyse. C’est en forgeant que l’on devient forgeron. Il est important de mentionner que la portion pratique n’est pas une course en continu, mais bien des alternances  de course et de rétroactions. Nos chers clients ne repartent pas les mains vides. Ils auront en leur possession les vidéos « AVANT » et « APRÈS » de leur séance d’analyse, un accès à notre chaîne Maison de la Course sur Dartfish.tv où ils pourront visionner leur exercice de renforcement musculaire / échauffement / étirement / technique de massage/ etc, une fiche récapitulative des éléments techniques pratiqués et bien entendu, une panoplie de trucs et astuces pour augmenter l’efficacité et le plaisir de courir! Il n’y a pas 1001 solutions, pour devenir efficace dans un sport, autant à la course qu’à la nage, il faut s’attarder à la technique. C’est un processus à long terme où la patience est de mise. L’important c’est d’y aller étape par étape et d’établir un bon plan de match. Un pas à la fois. Vouloir tout modifier en même temps n’est pas dans notre philosophie.  Voyez cet enseignement comme un investissement. Un investissement qui rapportera, croyez-moi!

C’est bien beau une analyse de course…  mais ensuite…  ensuite il faut mettre tout ça en pratique.  Le plus difficile pour moi…  faire les exercices d’étirements…  les éducatifs…  les exercices de renforcement musculaire…  je vais devoir me discipliner…  pour ce qui est d’appliquer les conseils à la course, ça va déjà bien…  pas encore parfait…  je dois encore y penser…  surtout quand la fatigue s’installe sur une longue sortie…

Bref je reviens la tête haute de cette analyse…  je ne prendrai pas ma retraite…  et avec quelques points à mettre en pratique, je pourrai améliorer ma foulée…  et être une meilleure coureuse…  surtout que je veux courir encore bien des années…

Je termine en vous disant qu’une analyse biomécanique de course est un beau cadeau à se faire…  ce n’est pas une dépense, c’est un investissement sur sa santé!


Marly the PINK Run’Her :-)

La course pour moi c’est la VIE…  c’est MA vie… :-)