mardi 2 octobre 2018

Rétrograder!

À quelques jours du Bromont Ultra (dimanche 7 octobre) on me demande il est passé où mon BU55. Le 55km de TrailRunning en solo qui était l’objet principal de ma saison de courses 2018. 
...
Et bien il a été rétrogradé à BU25km. 


Lâcher prise.
Regarder devant.
Poursuivre mon chemin.
Avancer.

BU55. Là où je devais renouer avec la distance de l’ultra et y (re) faire le 55km en solo. Mais il n’en sera rien. Ben pas rien. Il en sera un 25km. Je me suis (auto) rétrogradée suite à ma blessure au pied gauche du mois d’août dernier. Blessure qui m’a empêchée de prendre le départ du 35km Découverte de la Chute du Diable. Qui m’a empêchée de faire tout entraînement en sentiers depuis. Mais qui est maintenant guérit à 95%+ en raison de ma sagesse. Nouvelle alliée dans ma vie. Il faut croire qu’avec les années j’apprends (un peu). 


Rétrograder.
Diminuer.
Respecter.

Me respecter moi.
Respecter la distance.

Le BU25 c’est 25km de sentiers. C’est 939m de D+ (dénivelé positif)… bref ça va grimper pas mal (quand même). Le BU25 ce n’est pas un prix de consolation. C’est maintenant mon objectif plaisir de ma fin de saison 2018. C’est la cerise sur le sundae et on sera sunday ;-) il n’y a pas de hasard!

Je prendrai le départ du BU25 en compagnie d’un ami et avec pas d’entraînement spécifique en sentiers depuis ma blessure il y a 8 semaines. 8 semaines où ça a brusquement bousculé. Où je me suis enfargée dans rien du tout. Juste un faux pas. Et le pied gauche qui a viré. Et moi qui me suis effoirée dans le sentier. Simple comme ça.

J’ai lâché prise sur quelque chose que je ne contrôlais pas. J’avais la chance de poursuivre la course sur route. Ça m’a aidé. Je suis passée à autre chose. Et je me suis reprise avec le marathon de Montréal... façon de parler. Le marathon est subitement devenu mon objectif important de la saison. 

 

Partie remise pour le BU55??? Je n’en sais rien. Là maintenant je dirais non. Mais je me connais (avec les années)... je ne dis jamais «jamais».

Ironiquement la dernière chronique publiée sur mon blogue... ma participation au BU55. Un hasard? Je n’en sais trop rien.


Rétrospection

Je m’étais inscrite au BU55 en avril dernier, dès l’ouverture des inscriptions. Pourquoi? Pour moi. Pour relever à nouveau le défi de l’ultra. Pour me dépasser. Pour avancer. Pour voyager avec moi pendant des heures dans les merveilleux sentiers. Mais ce ne sera pas pour cette année. Pour quand la prochaine récidive? Je n’en sais rien. Est-ce important? Ma réponse est non.

En sept mois depuis l’inscription, il s’en est passé des choses. S’inscrire à un ultra trail, c’est une grande décision. Je me rappelle encore le moment où j’ai pesé sur «Inscription»... après quelques semaines de réflexion. En me disant… que de s’inscrire à un tel défi, c’est qu’on a l’espoir de le relever. Et ce n’est pas parce que je l’ai fait en 2015 que je suis encore dans la même forme. S’inscrire c’est aussi venir créer la possibilité d’échouer. Car ne pas s’inscrire nous assure la sécurité. Alors que s’inscrire nous mets en « danger ».

C’est avec un petit pincement au cœur, qu’il y a quelques semaines j’ai écrit à l’organisation afin de faire diminuer ma distance. Mais sans diminuer mon plaisir. Et prendre tout de même un départ, dans ces sentiers que j’affectionne tout particulièrement. En voyant que ma blessure m’empêchait de faire des entraînements en sentiers et du D+, je ne pouvais pas prendre le départ du BU55 et risquer de me blesser à nouveau. Il y a aussi, en mon sens, une question de respect de la distance. Ce n’est pas pour rien qu’on dit : « Respect the distance ».

Bref. Je ferai le BU25 avec un plaisir infini et une gratitude x1000 de pouvoir y prendre part. J’aurai le sourire étampé dans le visage du départ à l’arrivée.


Marly ;-)



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