jeudi 18 octobre 2018

Prismacolor #bu25

Chronique qui a bien failli ne jamais voir le jour. Elle a été menacée d’être détruite. Je n’arrivais pas à l’écrire. Faux. Je n’arrivais pas à apprécier ce que je lisais. Je tournais en rond. Pourtant avant, c’était si simple d’écrire et publier. Là je réfléchis trop avant de le faire. Je me censure. De peur. Probablement de peur du jugement. Et en premier lieu de mon propre jugement. Je peux être hyper critique face à moi-même.

C’est en changeant la perspective (l’orientation) de ma chronique que je suis arrivée à me vider l’esprit et enfin réussir à la rédiger. Comme quoi parfois quand on regarde de façon différente… on voit différemment la situation.

Constat deux semaines après le BU25… ma saison de courses 2018 est terminée. Le goût n’y est plus. Probablement la fatigue de la fin de saison. À un moment donné le corps a une limite. En tout cas le mien me le fait bien sentir, que là il a atteint sa limite. Quand je manque de motivation pour sortir courir, c’est un signe. Car j’ai compris avec les années, que ce n’est pas un manque de motivation, mais bien souvent un signe de fatigue.

Bref retour sur mon BU25 question de «clairer» ce dossier. De mettre un beau crochet comme quoi c’est fait. Le régler dans mon esprit. Passer à autre chose.


*******************


Prismacolor


Prismacolor a sorti ses belles couleurs. C’est tellement ce qui m’est venu comme titre pour ma chronique en arrivant à Bromont, dimanche le 7 octobre dernier. 

Après la montée infini... 
le sourire qui cache de la souffrance!

Chaque année, au moment du Bromont Ultra les couleurs sont toujours magnifiques. En 2015 j’intitulais ma chronique post BU55 «Bromont tu m’en fais voir de toutes les couleurs». Il y a comme une thématique automnale.

La différence des teintes de couleurs à notre arrivée à Bromont était frappante. Alors que du côté de Longueuil on voit plutôt du vert délavé et des teintes de jaunes, à Bromont le rouge et les orangés ce sont invités. À notre plus grand bonheur.

Un autre grand bonheur de participer au BU25 cette année, c’était d’avoir la chance de le faire avec un ami. Sérieusement. Les kilomètres passent plus vite et plus «facilement» à deux. Si 25km de sentiers avec plus de 1000m de D+ peuvent être considérés faciles. Disons que de ne pas se retrouver seul pendant des heures dans les sentiers ça aide le mental.

Nous notre secret pour que ça passe vite… on dit plus de niaiseries possible. Ce n’est pas dans ces moments-là que nous sommes les plus intelligents. Même que ce n’est pas rare qu’on se fasse dire par d’autres coureurs que nous sommes, disons, «divertissants».

Pour partager une course avec un ami, il faut idéalement être du même calibre. Ou sinon, ne pas avoir d’attente de chrono. Dans notre cas, on n’en était pas à notre première course ensemble. Et course est un bien grand mot dans le cas du BU25. Pour nous c’était plus une balade organisée... de 25km. Lui en manque d’entraînement et moi deux semaines après mon marathon à Montréal.

Mon ami Dan...
avec qui je fais les 400 coups! 
L’avantage de participer à une course, plutôt que de partir à l’aventure, seuls dans des sentiers inconnus, c’est que dans ce cas-ci, notre principal objectif était de suivre les balises (flags) de couleur rose. Ne pas se casser la tête sur le parcours à suivre. Sur le meilleur chemin pour se rendre. Juste suivre. Avancer. Un pas après l’autre. Un kilomètre à la fois. Dans le bonheur et surtout avec notre folie. On est comme deux ados un peu cons quand on se retrouve dans le bois. On n’est pas pareil sur la route. Quand on fait une course sur route ensemble il est mon lapin. Mon pace bunny. Il me pousse à me pousser... gentiment. Mais en sentiers nous sommes comme larrons en foire.

Dimanche le 7 octobre, j’ai visité la fine ligne entre le plaisir et la perte de celui-ci. Je crois que ça ce passe beaucoup dans l’attitude. Et avec une attitude positive, j’ai réussi à passer au travers. Car bien honnêtement autour du 10-12e km quand j’ai vu l’affiche du Balnéa SPA, je me demandais bien pourquoi ce n’est pas là qu’on était plutôt que de s’arracher le cœur et les jambes dans les sentiers. Et que dire de mon état de fatigue intense à la fin de la montée de la mort du 17e km. J’étais verte et mauve. Verte, car épuisée… et les lèvres mauves à cause d’un début d’hypothermie.
Verte & mauve... fille crevée


Conseil post course. Conseil que je n’ai pas suivi. Ne pas prendre à la légère la «petite» distance que peut paraître un 25km en sentiers. Surtout si celui-ci a un D+ de 1000m environ. Et ne pas prendre à la légère le temps de récupération post-marathon. Deux semaines ce n’est pas suffisant. En tout cas pas dans mon cas à moi.
Parcours à ne pas prendre
à la légère
Fille fière
Difficile de croire que ma saison de courses a pris fin le 7 octobre dernier. J’ai l’impression qu’elle débutait hier. Je ne prévois pas un arrêt complet de course. Mais tout simplement une diminution pour les prochaines semaines.

Reprise officielle. Lundi 14janvier pour 16 semaines d’entraînement. Je ne dis rien de plus pour le moment. Même sous la torture. Hihihi. Il y a tout de même quelques amis au courant. J’suis pas si secrète. Et surtout incapable de garder pour moi toute seule quand je suis excitée par un projet. Reste à voir si je le mettrai en branle ou si un autre projet viendra capter toute mon attention.


Marly ;-)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.