lundi 8 octobre 2018

Lâcher prise...


Alors que je suis à (essayer) d'écrire une chronique sur mon Bromont Ultra (BU25) d’hier, mon cerveau m’amène sur une autre voie.

Congé de l’Action de grâce. Je suis seule chez moi. J’écoute « best of » Cabrel et j’écris. J’écris. Je laisse aller mes pensées. Mes idées. Mes réflexions. Je me laisse aller. Je me laisse emporter. Je ne sais pas ce que ça va donner. Mais « who cares ». Mon lâcher prise se fait sentir ici aussi. Il se fait sentir un peu partout. Dans toutes les sphères de ma vie.

Lâcher prise ce n’est pas dire « je m’en fou ». Il ne faut pas mélanger. Ne pas confondre. Ça veut dire laisser aller ce sur quoi on n’a pas le contrôle, ce qui ne relève pas de moi.

J’essais (malgré tout) de contrôler ma plume. De rester centrer sur mon sujet. Mais elle s’emporte comme si tous ces mois de silence voulaient prendre la parole en même temps. Les mots se bousculent. Les idées se mélangent. Pas facile pour une tdah de faire le tri. De parler d’un sujet à la fois. Car parfois (souvent) il suffit d’un seul mot, d’une simple pensée pour me faire bifurquer. Me faire perdre l’idée à la base. Tellement que l’idée de base perds son sens et en devient plate. Perd tout son intérêt qui (pourtant) à la base m’inspirait.

Au début de l’année, je pensais honnêtement faire un retour dans le monde de l’ultra-marathon. Niet. Pouet. Aucun intérêt. Là. Maintenant. Point. Barre. Pas le goût de me retrouver seule dans le bois longtemps. Même un peu bizarre comme sentiment, alors que jusqu’à ma blessure à la mi-août je convoitais retrouver le titre d’ultra-marathonienne, en franchissant à nouveau la barre des 42km en participant au BU55. J’y croyais. Je le voulais sincèrement. Sinon je ne me serais pas inscrite.

On dit souvent que «rien n’arrive pour rien». Si on prend cette prémisse comme point de départ. Je me suis blessée à la mi-août pour réaliser :
-que ça me prend plus qu’une blessure pour ne plus avoir le goût de courir.
-que je suis une marathonienne.
-que j’aime l’ambiance entourant un marathon en ville. Avec ses supporters et tout ce que ça implique. La foule. L’effervescence.
-que j’adore les sentiers... pas trop longtemps. 4h j’en ai assez pour me rassasier.

Donc pour le moment je vais poursuivre ma route de marathonienne et mon chemin sur les plus courtes distances en sentiers. Un mix qui me convient parfaitement depuis quelques temps déjà. Alors je ne changerai pas cette recette gagnante… jusqu’à ma prochaine bulle au cerveau.

Mais jamais au grand jamais il faut me demander de faire un choix entre la course sur route et en sentiers. Pourquoi choisir? Pas besoin. J’aime les deux. De toute façon je déteste choisir. De peur de me tromper!


Marly ;-)



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