Une UltraTrailRunneuse est née… ce que ça veut dire… c’était mon premier Ultra… mais certainement pas mon dernier…
Je suis Ultra
fière… j’étais Ultra raquée le lendemain…
j’ai Ultra hâte de vous raconter… quand tu utilises le mot Ultra à toutes les
sauces, c’est que tu as la piqure…
Les jours qui
précèdent c’est un mélange de stress, d’angoisse et d’excitation que je vis…
Oufffff…. 50km de TrailRunning… 9h06 entre l’arrivée et le départ… je viens de vivre l’épreuve sportive la plus
difficile et la plus longue dans ma vie…
et en même temps la plus mémorable…
je suis sans mot… difficile de
dire comment je me sens… ça ne se décrit
pas… c’est en dedans de moi…
La semaine
précédente… pas de course… pas 1 seul petit km de course entre le lundi
et le dimanche, jour « j »… un
peu de vélo, mollo, c’est tout… je
gardais mes jambes et mon énergie pour le National50… j’ai même mis mon cerveau pas mal à off… car parfois les choses de la vie te grugent
de l’énergie…
À qq jours du
National50 je regarde la liste des inscriptions… j’aime savoir qui sera là… qui je connais… combien de filles prendront le départ… pour la 1ère édition le nombre de
coureurs était limité à 50… je constate
que je connais près de 20 des coureurs à prendre le départ… c’est rassurant et bien l’fun de savoir que
je les verrai la veille et le matin même…
car je ne me fais pas d’illusion, je sais que sur le parcours je ne
verrai pas beaucoup de coureurs… je ne
suis pas la plus rapide, voir pas rapide du tout… c’est rassurant de savoir que des visages
connus seront là… mais en même temps ça
ajoute un certain stress… car certains
de ces participants n’en sont pas à leur première expérience dans ce type de
course… et certains sont de bons, très
bons coureurs… mais je me dis que c’est
en côtoyant les grands que je deviendrai grande…
Je ne sens
pas de rivalité entre les TrailRunneurs…
c’est plus une grande fraternité, et pourtant certain bataillerons pour
les premières positions… ce qui n’est
pas mon cas… ma seule bataille sera de
me rendre à l’arrivée…
Lire et
relire encore la description du parcours…
ça fait partie de mon quotidien à qq jours du départ de cette grande aventure… je veux le connaître
par cœur… savoir combien de km séparent
chaque ravito… avoir une idée de ce qui
m’attend…
Il faut aussi tout préparer… en plus nous serons en camping la veille du départ… plus de choses à penser… il ne faut rien oublier… je dois aussi préparer mon DROP BAG…. eeee… je n’ai jamais fait ça moi… je place quoi dans ça… je place ça comment?... trop c’est comme pas assez…. mais fidèle à moi-même j’apporte trop de choses… je ne manque de rien… si ça prend juste ça pour m’enlever un peu du stress que j’ai… j’y place donc tout plein de trucs dans des ziploc car on ne sait pas vraiment ce que Dame Nature nous réserve… j’y place donc des jujubes, chips, Pepsi… Tylenol, Advil, plaster, crème solaire, chasse moustique…. des bas secs, camisole, seconde paire de SpeedCross…
C’est donc la veille de la course qu’on prend la route… nous avons la chance de tous nous retrouver au camping du Lac Bernard dans la Réserve Faunique de la Mastigouche… je vous entends me dire « mais c’est ou ça? »... ben c’est nulle part en haut de St-Alexis des Monts… désolé pour ceux qui ne sont pas d’accord… mais quand le GPS à de la difficulté pour moi c’est comme un signe… tous les coureurs sont au même camping… nous y prendrons le départ à 6h30am le dimanche… vous avez bien lu 6h30am… rien de moins… pas le choix quand on sait que le temps limite pour compléter l’épreuve est de 10h30… ils nous veulent sorti du bois avant la noirceur, car on le sait dans le bois il fait noir tôt…
Dans la nuit
précédente je n’ai pas très bien dodo…
premièrement Marly et le camping ce n’est pas tellement
« winner »… et j’ai fait un
drôle de rêve… j’ai rêvée que je
regardais ma montre et qu’il était déjà 4am et je me sentais prête à me lever,
bien reposée… « wrong »… il était une heure du matin et je croyais que
me montre était mélangée… lol… probablement que j’avais trop hâte de prendre
le départ…
Se lever au milieu de la nuit… alors que le jour se lève à peine… les yeux collés… la lampe frontale dans le front… c’est notre réalité le dimanche matin… je sens qu’on est tous là pour la même chose… on entend tout le monde qui ramasse et se prépare sur son terrain de camping… tout cela à la frontale, car la nuit est encore bien présente… c’est rare qu’il y a de la vie sur un camping à 5am…. mais pas le choix de tout ramasser car nous ne reviendrons pas… nous arriverons à St-Mathieu du Parc… 50km de Trail plus loin… mais en voiture on parle d’environ 1h30 de route… Il ne fait pas très chaud au petit matin… mais Dame nature ne nous a pas envoyé de pluie… « thanks to her »…
Merci à mon « bénévole » perso qui s’occupe de tout l’aspect camping… démontage à la frontale… alors que je me concentre sur ma préparation… alimentation, sac d’hydratation et habillement…
Je vais tenter de tout remettre dans l’ordre dans ma tête… 50km ce n’est pas rien… Le National 50 c’est un parcours linéaire de 50 km, avec un dénivelé positif de plus de 1700 mètres, entre la réserve faunique Mastigouche et le parc Récréoforestier Saint-Mathieu…
6h30… signal de départ…
L’épreuve commence par l’appel des coureurs… Mario, un des Ultra organisateurs, appel tous les coureurs pour s’assurer que nous y sommes tous… et le coup de départ est donné à 6h30 précis… 41 coureurs prennent le départ… au 2e ravito on apprend qu’une femme à déjà abandonnée… je crois qu’au final 3 coureurs n’ont pas franchi la ligne d’arrivée… parfois il faut savoir s’arrêter… probablement une décision des plus difficile à prendre, je lève mon chapeau à ceux qui le font et ainsi pourront revenir plus fort…
Je prends le
départ en ayant en tête, les 2 « cut off » à respecter… nous devons passer au Lac Shawinigan, soit le
28ekm en 5h45 et le ravito du Lac en Croix, soit le 38ekm en 8h… je dois avouer que ça me stress un peu… je ne sais pas à quoi ça va ressembler…
Je pars avec
ma Garmin… je sais qu’elle ne va pas
durer tout le trajet… mais qu’elle va me
mener au moins au mon 1er « cut off »… ensuite de ça je ne suis pas trop
inquiète… je connais pas mal ma vitesse
(lente) de course… et avec une simple
montre chrono je peux bien gérer la distance…
surtout qu’à chaque ravito on sait la distance qui nous sépare du
prochain.
Le départ est
donné en bas d’une côte… ben oui… nous avons près de 600 mètres faciles sur le
chemin d’accès du camping, avant d’entrer dans la Trail… un 1er ravito nous attend à 7,77km… nous sommes dans une section roulante du
parcours… au 2e ravito (13,8km)… je
prends le temps de manger qq chips et de boire un verre de coke… car je me suis rendu compte au 3ekm
que je n’avais pas pris mon café au réveil…
alors avant 8h30 du matin je buvais du coke et mangeait des chips… c’est aussi ça un Ultra…
Je cours avec
Ève dès le départ… avec elle, mais pas
avec elle en même temps… on ne sait
jamais dit qu’on le faisait ensemble…
tout c’est fait de façon naturelle…
on a déjà fait qq trainings ensemble, on sait qu’on est assez similaire
en terme de vitesse… autour du 7ekm
lorsqu’elle m’a dit qu’elle arrêtait qq secondes pour un pipi ce fût naturel
pour moi de l’attendre…
Notre premier
Ultra on l’a fait par étape… d’un ravito
à l’autre… après le
second ravito… « Let’s go on part
pour un autre 9km »… c’est beaucoup
plus facile que de se dire « il en reste 37… »… une étape à la fois… nous quittons donc les ultras bénévoles pour
nous attaquer à une série de grandes montées…
9 km nous séparent du 3e ravito
situé à 22,8km...
Autour du 20e
nous rencontrons Marie-Pier et Noémie qui viennent de faire un pit-stop… Marie-Pier dit avoir essayée le chemin à
droite à côté du refuge qui ne mène nulle part…
ça nous évite de faire l’erreur à notre tour… on court derrière elles qq km mais elles sont
plus rapide que nous…
Au 25ekm
on a lâché un petit cri de joie…
« half way »… 3h30
après notre départ… mais ce n’était pas « half time »… et on en était bien consciente… tout allait bien… mes jambes étaient encore « top shape »…
Peu avant le
28e km nous nous faisons à nouveau dépasser par Noémie… eeee…
mais tu fais quoi derrière nous toi?…
elle nous apprend que Marie-Pier est également derrière… elles ont 1km de plus que nous à leur
Garmin… Marie-Pier nous confirme ne pas
savoir comment elles ont fait ça…
Ravito du
28ekm… premier « cut off » de
la course… pas d’inquiétude nous sommes
bien en avance sur le temps limite… je
prends le temps de changer de bas… et surtout
de « taper » une ampoule… je
change de camisole… je bois du coke et
je mange qq bouchées, dont des chips… c'est aussi ça un Ultra...
C’était notre dernier ravito pour les
10,3km à venir… et quelle section… la plus difficile de tout le parcours…
La première
ascension de ce tronçon a une inclinaison moyenne supérieure à 20% selon la
description du parcours que j’ai lue… du
km 28 au 38… 2h06 de monte et descend…
mais du monte beaucoup… en résumé monte,
monte, descend, descend encore et remonte… et descendre encore pour mieux
remonter… j’aime les montées, j’aime les
montées… c'est mon nouveau mantra… !!!!
Va-t-on finir par arriver au prochain ravito…
Au km 36
environ je dois prendre mon mélange explosif de Tylenol/Advil… pas le choix…
j’ai tellement mal… c’est surtout
la faute aux descentes… mes genoux, et
ma bandelette droite (principalement)…
insupportable… mais pas au point de penser à abandonner...
La preuve que
ça allait tout de même bien… j’ai eu le temps de
prendre le temps… de
« niaiser » un peu aux ravitos…
un bon 10 minutes aux 28e et 38e… le fait que les « cut off » était
franchi a enlevé une pression énorme…
même si tout n’était pas joué encore…
Après le 38ekm
il n’y a plus aucun moyen de sortir de là, que de le compléter… il n’y a plus de porte de sortie, il faut se
rendre au bout… on savait qu’on allait
compléter notre premier ultra… qu’on ne
pouvait plus reculer… même si on le
marchait, on le terminait…
Le moral
était super jusqu’au 42ekm… c’est
ensuite que ça a commencé à être plus difficile sur le mental…. je ne sais pas si c’est à cause du mythique
42km du marathon, qui est en soi ma distance la plus longue en course, même si
c’est sur route et non comparable en temps…
ou tout simplement que j’en étais rendu là…
Mais ce n’est parce qu’il ne nous reste moins
de 8km sur 50km que nous sommes arrivées…
loin de là… on nous avait dit de
nous préparer… de nous préparer à l’enfer… cette section se nomme la « Descente aux
Enfers »… suivra ensuite la « Montée du
Purgatoire » : 500 mètres pour expier nos pires péchés… !!!!... et c’est là que nous retrouvons le dernier
ravito sur notre route… pour ma part il
est plus que bienvenue… les derniers km
ont épuisé ma réserve en liquide…
Il ne restait
alors que 5km… mais ouffff quels 5km… pas nécessairement les plus faciles… et en plus avec pu de jambes… ce n’est pas fini, tant que ce n’est pas fini
et ça on l’a bien vue… avec le dernier
km en zig zag dans la forêt tout près de l’arrivée, qui semblait ne jamais
arriver…. Grrrrrrr…. Je dois confesser qq sacres dans le dernier
5km… et cela malgré le règlement no1 qui
disait « interdiction de chialer »…
Je n’ai pas
compté le nombre de fois où j’ai répété « on n’est pas
pressées »… on n’était pas stressé
par le chrono… on voulait tout
simplement le compléter…
Au moment où
je me félicitais intérieurement de ne pas avoir chuté, et cela malgré qq
descentes un peu beaucoup abruptes… au
49e km voilà que je plante solide…
bravo Marly… tu ne pouvais
vraiment, mais vraiment pas compléter sans planter…
Traverser la
ligne d’arrivée… que d’émotions… je regarde les photos et j’ai encore de
l’émotion…
Un gros merci
et félicitations encore à Ève avec qui j’ai réalisé ce méga défi que représente
un Ultra en Trail…
Je tiens à féliciter
et remercier toute l’organisation de la Chute du Diable… c’était A1+, et cela sans exagération… les bénévoles aux ravitos je vous donne une
médaille… et quel « buffet »
nous avions à certains ravitos…
incroyable… pour tous les goûts…
Le lendemain…
Tu fais quoi « the
day after » ton 1er ultra….
tu reposes ton corps… mais
surtout tes jambes… je suis pas mal
raquée du bas du corps… vous faire la
liste en serait trop long… mais à 1ère
vue aucune blessure, seulement Ultra racquée…
ça c’est une excellente nouvelle…
ok, 2 minis ampoules à mon gros orteil du pied droit…. Who cares, 2 ampoules… je viens de faire 50km…
Je me sens
moins fatiguée que je ne le croyais, mais ça va peut-être me rattraper dans les
prochains jours… mais je me sens
down… comme un vide…
Avant le
départ j’ai eu le droit à tout plein d’encouragements de votre part… si vous saviez le bien que ça fait, la
motivation que ça donne… l’énergie… et en même temps ne m’en voulez pas… mais ça ajoute un stress… ce n’est pas comme si personne ne savait que
j’allais faire ça… ça crée des
attentes… je savais en prenant le départ
que je ne pouvais pas abandonner… en tout cas je ne pouvais pas abandonner sans
aucune raison valable… car la seule
raison pour laquelle j’aurais pu abandonner c’était que c’était difficile et
que ça faisait mal… en ça ben je le
savais avant le départ que ce serait tout sauf facile… pi ben avoir mal ça fait partie de la « game »
dans un 50km… alors quand l’idée
d’abandonner, arrêter passait dans ma tête je devais tout de suite la mettre de
côté et l’abandonner…
En passant, j’étais
partie avec mon Iphone… non pas pour
texter ou facebooker, nous n’avions pas de réseau et je le savais… mais pour prendre qq photos… au final je n’en ai pas pris… le momentum n’y était pas… j’aurais brisé le tempo… la concentration sur l’objectif… ce n’est pas un photo reportage que je faisais… c’est un ultra et je dois concentrer mon
énergie sur ça que je me suis dit… alors
je n’ai pas vraiment de photos sur le parcours…
mais tellement de souvenirs dans ma mémoire…
Je ne peux
pas conclure cette chronique sans vous dire…
pourquoi j’ai fait ça… oui je me
suis posée la question… certain me l’ont
demandé… je fais ça pour me dépasser
moi… je dois avouer qu’une telle réussite,
ça donne confiance en soi… j’ai fait mes
devoirs (lire fait mes trainings) et ça a payé, j’ai franchi la ligne
d’arrivée… je le fais, car j’ai la
chance de pouvoir le faire… la capacité
physique de passer au travers une telle épreuve, la détermination
nécessaire… mais surtout et avant tout
la santé… car c’est la base…
Je veux aussi
montrer aux gens que quand on veut on peut…
ne vous comparez pas aux autres, il y aura toujours qqun de plus vite,
de plus fort ou qui ira plus loin… pour
moi, je suis la fille à dépasser…
Qu’est-ce qui
vient ensuite…???... je ne sais pas
encore de façon précise… je vais voir le
calendrier 2014 qui va s’offrir à moi…
pour l’instant, pour la fin de 2013 je vais effectuer un bref retour sur
la route… je vais prendre le départ du
Demi-Marathon des Microbrasseries le 10 novembre prochain… je me suis concocter un genre de plan de
training sur 8 semaines… l’adrénaline et
la vitesse me manquent…
Marly the
PINK Run’Her :-)
Notes :
Un conseil
que j’ai gardée en tête dès le départ…
marcher les grosses montées… ne
pas me bruler là… et c’est ce que j’ai
fait avec Ève… dès le départ on marchait
les montées et je suis certaine que ça nous a grandement servit…
Ce que je
ferais différemment maintenant que je sais ce que c’est un UltraTrail… car veut veut pas l’expérience rentre comme
on dit… alors je vais travailler mon
côté technique, car j’y perds des minutes précieuses, même si le chrono est
plus ou moins important… je vais
travailler mes montées et mes descentes…
je vais accumuler tout autant de km que je l’ai fait… les km c’est payant… je sentais que mes jambes étaient fortes…
Bravo Marly! J'étais bien content de te voir courir cette première édition du National 50!
RépondreSupprimerPsst, as-tu changé de souliers? J'avais envoyé des ciseaux au ravito du Lac Shawinigan... hé-hé
Et je te dois une ou deux bières... tu as couru en moins de 9h30!
À bientôt!
Mario
Mario je n'ai pas changée de souliers finalement... seulement mes bas... tsé c'était "juste" 50km ;) et pour les bières je te fais signe.... je vais retourner dans ton coin c'est certain :)
SupprimerFélicitations Marly. Quelle plaisir de te lire. J'ai pris qqs photos du parcours. C'était aussi mon premier ultra. Je suis aussi super satisfait de l'organisation de la Chute du Diable. Il y avait meme du Coca-Cola aux ravitos - ce qui m'a permis de courir plus longtemps. Plus le temps passait, plus le sentier était interessant et les sentiments étaient plus forts. J'ai aussi eu un petit pincement au coeur au 42km, mais cela a été et j'ai explore mes sensations nouvelles sur les 8 kms suivants. J'ai fini fatigue mais avec un bilan physique et psychologique positif et sans blessures, c'est l'essentiel. Pas d'ampoules avec mes bas de trail doubles. Quelle belle aventure. Je vais faire le 15K du tour des 3 sommets du Mt Royal le 20 octobre. C'est une autre course très bien organisée et pas trop loin.
RépondreSupprimerÀ la prochaine - Ludo
Merci Ludo!!!! Je ne fais pas les 3 sommets, par contrainte d'horaire... mais ça semble vraiment intéressant!!!! À la prochaine :)
SupprimerBravo à toi....tu es une championne garde ça en tête. Je ne peux comparer Sutton (que j'ai moi-même fait)mais je sais un peu de quoi tu parles et quand ça fait mal ça fait mal. J'espère te voir bientôt Marlène et FÉLICITATIONS. Peut-être que cet événement pourrait être un de mes prochains défi personnel...à suivre
RépondreSupprimerChantal (Mansfield Club)
MERCI Chantal!!!! À chacun son défi, c'est ce que j'ai apprit aevc le temps... et je suis de retour au gym pour la saison automne-hievr, on va se croiser certainement!!!
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