dimanche 27 octobre 2019

Simplement

Une année sans courses officielles. Pas de bilan de fin de saison. Un brin de nostalgie.

Une année sans courses officielles. Une année de course difficile. Parsemée d’obstacles. De blessures. De fatigue. D’écoeurantite. À un certain moment j’ai juste cessé de courir. Sans me dire que je cessais. Je n’ai juste pas eu le goût, ne serait-ce, qu’essayer de voir si le bobo était parti.

Une année sans courses officielles. Tout autant à ne pas écrire. Comme si c’était inter relié. Comme si quand la course ne va pas, mon inspiration disparaît.

«Who cares» le pourquoi du comment. Je ne dois rien à personne. Là j’ai le goût d’écrire. J’écris. Qui sait où ça va mener. Ou pas.

Une année sans courses officielles. Une année à oublier? Non. Pas du tout. J’adore courir. Ça me fait me sentir bien. C’est mon équilibre à moi. Mon antidépresseur. Mais. Je ne me définis plus seulement par la course. Ce qui m’a permis de cesser de courir un temps, sans rancœur.

À un certain moment je me demandais si le goût reviendrait. Mais sans plus. Sans me dire que je devais reprendre.

Je cours depuis janvier 2002. Mes seules longues pauses ont été pendant mes grossesses. Sinon un arrêt obligatoire de 3 semaines lors d’une blessure il y a 3 ans. Bien contre mon gré. Et je me souviens de ma rage à ce moment-là. Comme si ma vie en dépendait. Mais peut-être était-ce le cas. Car à certains moments la course a été ma bouée de sauvetage.

Et pour traverser une période houleuse dans ma vie, je peux dire que la course m’aide grandement. C’est mon moment à moi!

Là, j’avais le goût. Le besoin. D’écrire. De partager. Ça. Sans plus!


Marlène xx


Sur la track.
Droit devant.
Suivre ma voie.
Écouter ma voix.

mercredi 3 avril 2019

Liberté



Et voilà que l’inspiration me revient. Elle revient d’où? Je ne le sais pas. Je préfère ne pas poser de questions. La laisser revenir librement. Tout comme lorsqu’elle est partie. Je n’ai pas cherché à la retenir. Je ne lui ai pas couru après comme on dit. Je suis pour la liberté. Dans la vie. Dans le sport. Libre d’écrire. Libre de courir. Je suis pour la liberté d'action. Comme je le sens. Moi. Juste moi. Pas toi. Pas elle. Pas lui. Pas parce que je devrais. C’est ça la liberté. Ma liberté. 

Écrire ces quelques mots. Si peu de mots. Mais ce n’est pas le nombre de mots qui compte. Tout comme lorsque l’on court ce n’est pas le nombre de km qui compte. Mais bien de se sentir libre de le faire ou non.

Dernièrement, le mot liberté revient souvent dans mon vocabulaire. Je me suis éloignée de la course et de l’écriture bien involontairement. Mais avec un peu de recul. Je dois avouer que ça m’a fait du bien d’aller voir ailleurs. 

Marly ;-)